un blog qui collectionne les articles et infos et donne des avis sur Yoann Gourcuff (né le 11/07/86)-------- Claude Cabannes (écrivain-journaliste) :J'aime le joueur Gourcuff. Il m'émeut par son élégance, son allure ,son port de tête ,on sent l'artiste en lui qui ne demande qu 'à s'exprimer .Il y a une certaine tristesse ,une retenue qui me touche .------------ bienvenue,willkommen,welcome--

Coucou, à tous mes visiteurs

Ici,on parle de Yoann ,du club où il joue ,de foot,de L' OL ,de L' EDF, (et pour les autres , si vous le voulez ,on peut en parler dans les commentaires ) et bien sûr dans le respect des uns et des autres .
A LIRE: Si vous voulez que vos commentaires soient publiés :
Pas de commentaires sur" la vie
très privée" de Yoann ,ni sur des publications qui l'évoquerait sur des suppositions ,des extrapolations ou pour autre chose que le versant sportif hormis les actions en faveur d'associations ou si les infos viennent de lui par le biais d'ITW(,girondins tv,oltv ,c+,..etc ,reportages médias ou public pour des actions diverses et variées ).
Pas d'insultes ,ni de grossièretés ,ni d'allusions réprimées par la loi (raciste ,homophobes ...) SVP
Les photos ne sont pas ma propriété et dans la mesure du possible ,j'essaie de mettre le nom du photographe ou de l'agence il y a : Mrs Mouillaud ,Guiochon ,O et L ,Afp, Iconsport ,Maxxx ,OlGirzgones . ,Facebook ....Getty image .....et d'autres
J'aime le foot depuis longtemps,et je suis très heureuse d'échanger et de partager avec vous .
COCO
ps : un PSEUDO ou une INITIALE signant les com's me semble souhaitable ,c'est un minimum et cela facilite les échanges ! MERCI
Des libellés sont en bas de page pour faciliter des recherches ,un clic sur un mot et les articles concernés s'affichent


samedi 31 décembre 2016

voeux 2017


A chacun d'entre vous ainsi qu'à vos proches:
Tous mes voeux de bonne et heureuse année ,de santé ,de tendresse


vendredi 30 décembre 2016

entrainement

Vendredi : 
 Au lendemain de la reprise, les Rouge et Noir ont profité des installations de l’Urban Soccer de Vern-sur-Seiche pour s’initier au badminton, travailler la technique individuelle à travers les ateliers tennis-ballon et effectuer un test de vitesse. Bonne humeur garantie ! 

Ça n’est plus une surprise pour personne, l’hiver est bel et bien installé sur les bords de la Vilaine. Le thermomètre affiche -4°C ce vendredi matin, les pare-brises sont glacés, les terrains sont gelés… bref ça n’est pas un temps à mettre un ballon de foot dehors. Alors Christian Gourcuff et son staff ont décidé de joindre l'utile à l'agréable en emmenant leurs joueurs à l'Urban Soccer de Vern-sur-Seiche. Au sec et à l'abri du vent, les Rouge et Noir, en binôme, ont débuté la séance par du badminton. Une première pour l'attaquant brésilien, Pedro Henrique. « Au Brésil, le sport de raquette c'est le tennis. Le badminton est considéré comme « un sport de riche » au Brésil car ça n'hésite des installations importantes. » Les Rennais ont ensuite multiplié les matchs de tennis-ballon avant de terminer la séance par un test de vivacité ! 

Une séance ludique au programme à base de badminton et tennis-ballon à découvrir en images.

Avant de réveillonner, les Rouge et Noir participeront demain matin à leur dernière séance de la semaine à 10h30. 



 Jeudi : En images, la reprise du groupe de Christian Gourcuff. Après une courte trêve d'une semaine, les Rouge et Noir étaient de retour à la Piverdière.
 


La journée a débuté par un footing sous la houlette de Grégory Gaillard. La séance du matin s'est ensuite poursuivie en salle toujours sous la conduite du préparateur physique. La deuxième séance du jour s'est, quant à elle, déroulée sur le terrain. Au programme : échauffement groupé, ateliers de jongleries, de prises d'appuis et conservation du ballon sur terrain réduit à 8 contre 8. 

lundi 26 décembre 2016

SFRC : bilan ,voeux ,programme

Yoann à 34 secondes ...

vendredi 23 décembre 2016

Bonnes Fêtes de Noël


 Bonnes fêtes de Noël à tous mes visiteurs ,profitez bien de vos familles ,de vos amis et des bonnes choses de la vie .



mercredi 21 décembre 2016

Lille-Rennes : 1-1 /OL-Angers :

Erminig et le Stade Rennais F.C. soutiennent les P'tits Doudous

 

groupe : Benoit COSTIL  Edson MEXER ·  Ramy BENSEBAINI ·  Ludovic BAAL ·  Romain DANZÉ ·  Joris GNAGNON 
  Benjamin ANDRÉ ·   Yoann GOURCUFF

Paul-Georges NTEP ·  Wesley SAÏD ·  Giovanni SIO 

 Rien de plus à dire ... Il a tout dit ..... J'ai trouvé un Gourcuff très engagé sur le plan physique ,un superbe corner qui permet à Ntep un beau but de la tête ,actif aussi en d"fense lors des temps forts lillois ,des gestes technique qui montre que ses appuis devaient être bons ...

15 hil y a 15 heures
Match nul logique pour les rennais. La fatigue est là. Bilan correct à mi-saison. Je vois du grand Y.Gourcuff pour la suite.

Rennes / Yoann Gourcuff : « On veut finir l’action trop vite »

Yoann Gourcuff s’est montré frustré après le match nul concédé par Rennes sur le terrain du LOSC (1-1) mercredi soir. Les Rouge et Noir n’ont encore pas tenu la distance en encaissant un but en fin de match.
28 YOANN GOURCUFF (ren)
Par notre envoyé spécial à Lille Thomas MICO
Ce soir encore, vous avez souffert après avoir mené au score…
Yoann Gourcuff : On avait fait le plus dur en ouvrant le score, Benoit (Costil, NDLR) a arrêté un penalty. On a essayé d’être solide. On a beaucoup subi en deuxième période, mais on s’est accroché. C’est un peu rageant de prendre ce but largement évitable en toute fin de match. Les 3 points nous auraient fait du bien mais on va se contenter d’un seul.
Pourquoi Rennes n’y arrive pas à l’extérieur ?
Y.G. : On manque de régularité et de constance dans nos matchs. Mais je pense que malgré tout, dans le jeu, il y a une réelle progression par rapport à la saison passée, même si tout n’est pas parfait. On est capables de produire des séquences de jeu intéressantes, et parfois on perd le ballon dans des zones très dangereuses. On manque de discernement, en voulant finir l’action trop vite alors qu’on pourrait faire courir l’adversaire dans son camp. Cela débouche sur des matchs un peu débridés comme celui-ci, où l’on peut mettre le deuxième et où l’on sent qu’à chaque perte de balle, ça peut aller vite. En face, ils étaient dangereux, avec de bons techniciens, chaque perte de balle était difficile à gérer puisqu’ils partaient en contre et trouvaient facilement des espaces. On peut s’améliorer.

OL -Angers : 2-0 But de Lacazette et Fékir
Le groupe de l’OL :
Lopes- Diakhaby, Jallet, Morel, Rybus, Yanga-Mbiwa - Gonalons, Tousart -  Fekir, Ghezzal, Lacazette, Valbuena.
Pas vu le match .... hélas en même temps que Rennes .. 

dimanche 18 décembre 2016

Monaco-OL : 1-3

Ce soir l'OL va se mesurer à Monaco ,équipe qui gagne ! match sur C+

Belle victoire de l'OL face à  Monaco ",'équipe qui "marche " bien cette saison ,victoire sans contestation possible ,expusion de Mendy totalement justifiée . But de Valbuena ,qui les enchaine et qui est redevenu ce joueur qui se bat ,bravo à lui . Ghezzal a ouvert le score et Alex a planté la dernière banderille .
J'ai vu le match dans de mauvaises conditions ,nombreuses coupures d'images ,c'est donc difficile de porter un jugement d'ensemble .
J'ai lu que le président de Monaco trouve que Lyon est  favorisé car joue souvent à 11 contre 10 ... j'ai vu les images du coup de Mendy sur Tolisso .. ,il n'y a pas d'excuses ,c'est rouge ! L'arbitre n'a fait qu'appliqué la régle .

La compo lyonnaise : Lopes – Rafael, Yanga-Mbiwa, Diakhaby, Morel – Gonalons (cap), Tousart – Ghezzal, Tolisso, Valbuena – Lacazette.
Gonalons blessé à l'échauffement est remplacé par Fékir et Alex sera capitaine .

Non-retenus: Grenier, A. Kalulu, Kemen, Mammana, Mateta, Nkoulou, Perrin.

samedi 17 décembre 2016

Rennes-Bastia :1-2

Compo  Benoît COSTIL  ·
 Romain DANZÉ  · Ludovic BAAL   ·   Ramy BENSEBAINI  ·  Joris GNAGNON ·
:Benjamin ANDRÉ  ·  Yoann GOURCUFF  ·  Gelson FERNANDES  ·   Adrien HUNOU
 Paul-Georges NTEP. Giovanni SIO  ·   



Rennes a été battu  par Bastia 1-2 ,but de Sio
Des rennais sans saveur même après l'ouverture du score bastiaise ,pas de réaction , pas de révolte ... décevant ,il a fallu attendre les 20 dernières mns pour voir enfin le jeu rennais ,un réveil bien trop tardif ,les bastias ayant choisi de mettre tout en défense ,logique pour une équipe qui avait besoin de points .. Les rennais se sont rendus la tâche difficile ,.J'avoue que c'est assez difficile de comprendre pourquoi cette équipe se "grippe" si facilement et qu'elle n'arrive pas à s'appuyer sur le jeu pratiquement contre Sainté et L'OL 
Yoann a tiré les corners ,servi quelques beaux ballons ,hélas mal exploité ,belle conservation de balle également ,bien sûr ,on ne peut pas dire qu'il a brillé mais j'ai trouvé qu'il a fait ce qu'il pouvait au milieu d'une équipe qui avait les rouages grippés ! En fin de match ,positionné en relayeur ...
Image sympa à la fin du match de Yoann et G.Danic assis sur la pelouse et en pleine discussion ..
 


dimanche 11 décembre 2016

Ol-Rennes ..

 
Yoann Gourcuff a parfois été secoué dans les duels par Maxime Gonalons et les Lyonnais, ce dimanche.
Yoann Gourcuff a parfois été secoué dans les duels par Maxime Gonalons et les Lyonnais, ce dimanche. - JEFF PACHOUD / AFP
Son retour à Lyon était l’une des grandes curiosités d’OL-Rennes, ce dimanche. Plutôt intéressant malgré la défaite (1-0), surtout en première mi-temps, Yoann Gourcuff a reçu un accueil très frileux au Parc OL. Sifflé lors de la présentation des équipes puis insulté par le virage nord lyonnais, le milieu de terrain breton a aussi été chambré, après avoir glissé en frappant un corner (44e).
Il y avait surtout un petit parfum de contentieux dans l’air avec certains de ses anciens coéquipiers, et notamment Maxime Gonalons. Dès le premier quart d’heure de jeu, une faute de Mapou Yanga-Mbiwa sur l’ex-Lyonnais (de 2010 à 2015) a déclenché une petite explication entre les deux joueurs. « J’ai trouvé que les Lyonnais étaient très intéressés par ses chevilles, malheureusement », a même estimé Paul-Georges Ntep après la rencontre.

« Tant que les arbitres seront d’une telle naïveté… »

« Mais Yoann a su faire abstraction de ça comme toujours, a poursuivi l’ailier rennais. C’est quelqu’un de très fort mentalement. Il a su se concentrer sur son foot et essayer d’aiguiller notre jeu. Au fil des matchs, il monte en puissance. » Son père et entraîneur Christian partageait sans le citer directement cette analyse, puisqu’il s’est fendu d’une sortie médiatique assez surprenante.
« Que les Lyonnais terminent à onze, ce n’est pas tout à fait normal car la répétition des fautes est aussi grave qu’une grosse faute qui valait l’exclusion. Tant que les arbitres seront d’une telle naïveté, je ne veux pas dire complices, il sera difficile que le football avance », a ainsi balancé Christian Gourcuff après la frustrante défaite rennaise.


@bidrac15
Pitoyable accueil du public lyonnais à Yoann . S'il est énervé de le voir à ce niveau, qu'il insulte les vrais coupables, à l'OL...

samedi 10 décembre 2016

OL-rennes ..article d'avant-match

Demain à 15h sur Bein ,l'OL reçoit Rennes .. 




XI Rennes : Costil - Danzé, Gnagnon, Bensebaini, Baal - Hunou, Fernandes, André, Ntep - Sio, Gourcuff
XI Olympique Lyonnais : Lopes - Morel, Diakhaby, Yanga-Mbiwa, Rafael - Tolisso, Gonalons - Valbuena, Fekir, Ghezzal - Lacazette

Victoire de l'OL1-0 ,contre le cours du jeu qui a été dominé par les Rennais ,les maladresses devant le but et l'excellent Antho Lopes n'ont pas permis à Rennes de concrétiser des intentions dans la lignée du match contre Sainté .. dommage
Yoann a fait un bon match ,moins présent sur la 2ème partie de la 2ème mi-temps .. Rennes étant réduit à 10 suite à une faute indiscutable de Bensaïni sur Lacazette , Yoann s'est mis au service de l'équipe au côté d'André ,Ntep étant passé en pointe .




 TOP 3
Seul Lyonnais à avoir brillé sur l’ensemble de la rencontre : Anthony LOPES.(8) Sollicité à plusieurs reprises et malgré une certaine passivité de sa défense, le gardien lyonnais a toujours été solide gardant ainsi sa cage inviolée. Un match impe
ccable avec des arrêts décisifs. Ses coéquipiers peuvent le remercier.

Il continue sa montée en puissance ! Adrien HUNOU a une nouvelle fois été très intéressant. Très remuant, il a manqué d’ouvrir le score en première période, mais il a été surpris par la passivité de Yanga-Mbiwa et n’a pas assez suivi l’action. En seconde période, il s’est illustré par son jeu de tête et par ce centre millimétré délivré pour Ntep qui a malheureusement manqué de réussite derrière.

Un peu moins actif en seconde période, Yohann GOURCUFF (6)n’a cependant pas ménagé ses efforts dans le dos de Giovianni Sio, surtout en première mi-temps. Toujours en mouvement, l’ancien Lyonnais a permis à son équipe de se mettre dans de bonnes dispositions mettant sous pression la défense centrale lyonnaise, souvent en retard. (sport 365 ) 


 via le site de LCI : 
(.......);;Dans ce même thème des ironies du Destin et des trajectoires croisées, notons, en parallèle, la prestation de grande classe de Yoann Gourcuff. Oui, ce Yoann Gourcuff sur lequel le club lyonnais avant placé tant d’espoirs (et d’argent). Un Yoann Gourcuff sifflé et hué par le Parc OL sur chacune de ses gracieuses prises de balle. Un Yoann Gourcuff auquel les Bad Gones consacrèrent des chants d’insultes ("Yoann Gourcuff est une salope") ce dimanche. Faire son meilleur match à Lyon, en jouant contre Lyon, fut sa réponse mutique et cinglante. Lui gardera sans doute en bouche le goût amer du seul résultat. Mais il ne faut pas s’y tromper. Et Rachid Ghezzal ne s’y trompa pas au sortir du match : "On a clairement fait un match de merde! On est frustrés de gagner de cette manière."

 AVANT-MATCH
Conf' lyonnaise (extrait via foot 01)
Il s’agira forcément d’un match particulier pour le milieu de terrain, qui ne garde pas que de bons souvenirs de son passage chez les Gones. Du coup, les coéquipiers de Corentin Tolisso s’attendent à affronter un Gourcuff revanchard et donc très dangereux.
« Je pense qu’il sera surmotivé. Mais nous aussi on le sera. Yoann est un très bon joueur, même s’il a eu des années compliquées ici. Il a fait des gros matchs, a rappelé le milieu de l’OL, sixième de Ligue 1 à deux longueurs de son prochain adversaire. Ça va être un match compliqué face à Rennes. C’est une bonne équipe, qui est devant nous au classement. Il faudra répondre présent physiquement surtout. »
De son côté, Bruno Genesio regrette que Lyon n’ait pas retrouvé le meilleur Yoann Gourcuff. « Fiasco c’est un bien grand mot. On l’a côtoyé cinq ans. On a un sentiment d’inachevé parce qu’on n’a pas réussi à l’emmener au niveau où il aurait dû être, a reconnu l’entraîneur lyonnais. C’est un des joueurs qui a le plus de talent en France. (...) Pour moi c’est un sentiment d’échec, d’inachevé. On n’a pas réussi dans ce qu’on devait faire. » Espérons pour Genesio que l’OL ne s’en mordra pas les doigts ce week-end...


Gourcuff face à son passé


L'international français était la star annoncée de l'OL en 2010. Il revient pour la première fois à Lyon, avec Rennes, sur les traces d'une histoire qu'il a vécue de manière douloureuse.





Et si tout n'avait été qu'un long malentendu, une histoire née sur des faux-semblants ? Et si son arrivée à Lyon, en 2010, avait été le symbole d'un décalage profond entre ce qu'il était et ce qu'il représentait ? Voulait-il seulement enfiler le maillot de l'OL alors qu'il sortait d'une Coupe du monde en Afrique du Sud douloureuse et qu'il se voyait prolonger l'aventure bordelaise pour se retaper ? Les enjeux financiers (pour Bordeaux, 22 millions d'euros ; pour lui, une moyenne de 500 000 euros brut mensuels finalement perçue pendant cinq ans) ont modifié le chemin idéal tracé dans son imaginaire.

Il faut remonter le temps, comprendre ce que figurait le nom de Yoann Gourcuff, trente ans aujourd'hui, à cette époque : la nouvelle star française, le play-boy, la tête bien faite, sorte d'incarnation de l'anti-Knysna dans une France en quête de modèles. Sa présentation en grande pompe, version FC Barcelone ou Real Madrid, devant vingt mille spectateurs, a marqué un premier tournant dans cette relation bientôt déchirée.

Cette mise en scène l'a gêné : il s'imaginait en footballeur, pas en icône, dépassé par ce cérémonial rare. L'ombre et la lumière : cruel dilemme pour cet amoureux du jeu qui ne pouvait comprendre que son salaire, son aura, entraînaient certaines contraintes. Ne devait-il pourtant pas accepter cette part de médiatisation, de critiques inhérentes à son statut ?

«Quand on est con, c'est plus facile», son père

Il n'a jamais admis les attaques récurrentes sur la véracité de ses blessures ou sur sa vulnérabilité mentale, comme Christian, son père, qui a soutenu son fiston dans ces heures sombres où Lyon mettait en cause ses sensations physiques. Après une première année plus tranquille, il a glissé pendant les saisons suivantes, n'a jamais pu relever la tête, se coupant petit à petit du vestiaire et se réfugiant près de ses proches, près de Karine Ferri, son amie, qui lui a donné depuis un enfant. Gourcuff respirait en marge de sa passion, incapable de négocier ce tournant. « Il était blessé, c'est tout, mais personne ne l'a cru et on a découvert après ce qu'il avait », nous a expliqué son père un jour, coupant court aux idées reçues.

« Quand je suis arrivé, je me suis posé des questions car il y avait une sorte de mythe, entre guillemets, autour de lui, explique Henri Bedimo, son ancien partenaire. C'est un très bon mec, il devait seulement s'ouvrir plus. La dernière année, même quand il râlait un peu, on avait l'impression qu'il ne disait rien. Et j'ai vu beaucoup de joueurs qui se donnaient un genre. Lui, c'est le même sur et en dehors, même si je ne le fréquentais pas. » Qui le fréquentait, d'ailleurs, à part Jérémy Toulalan et Hugo Lloris, au début, ou Mehdi Zeffane, toujours proche à Rennes ? Pas facile : il s'entraînait puis rentrait chez lui, sans mot dire ou presque, touché par la dérive d'une carrière qui s'échappait. Il souffrait en silence, exposé à ses fragilités, à son caractère d'introverti. Un message insultant explicite, en bout de course, tagué sur un mur de sa résidence de la métropole de Lyon, n'a pu qu'ajouter à son mal-être. « Il était dans sa bulle, t'as envie de l'aider. En plus, il respire le foot, quand tu discutes avec lui, c'est un régal », ajoute Bedimo, qui l'a apprécié.

Cet après-midi, Gourcuff revient sur les traces de ce passé douloureux dans un Parc OL inconnu. Un an et demi plus tard. Une éternité quand on le voit renaître à Rennes. « Quand on revient, il y a des souvenirs mais il faut faire abstraction du contexte, souligne son père. Il est bien polarisé sur Rennes. Il a su cloisonner les choses. C'est vrai, on n'est pas imperméable à ce qui se dit, mais il faut relativiser et avancer. Quand on est con, c'est plus facile, on ne doute de rien mais quand on est sensible, on doit se mettre des barrières, sinon on est pris dans le tourbillon. » Aujourd'hui, Yoann Gourcuff se reconstruit, humainement et sportivement. Dans l'ombre, comme il l'aime.

mercredi 7 décembre 2016

Ol-Seville : 0-0

'OL- Séville : 0-0

 :Lopes,
 Diakhaby, Morel,  Rafael, Yanga-Mbiwa.: Darder,  Gonalons,, Tolisso, Ghezzal, Lacazette, Valbuena.

Vraiment dommage ...L'OL a pourtant bien joué mais Séville grâce à son gardien a gardé un score vierge .  Un OL comme il y a longtemps que je ne l'avais vu ,pressing ,volonté ,vivacité collectif .. ils auraient vraiment mérité de gagner ... Ils vont maintenant retrouver l'EL ,et j'espère qu'ils garderont le même état d'esprit .


dimanche 4 décembre 2016

ITW:Yoann Gourcuff : « Un match référence »

  • Yoann Gourcuff a été très bon face à Saint-Etienne.
    Yoann Gourcuff a été très bon face à Saint-Etienne. | Jérôme Fouquet
Recueilli par Nicolas Mangeard
Yoann Gourcuff, le meneur de jeu rennais, est apparu très satisfait de la prestation de son équipe cet après-midi face à Saint-Etienne (2-0). Pour lui, le Stade Rennais a fait un match plein.
Est-ce qu’on peut parler de match référence pour le Stade Rennais ?
Oui probablement. On avait fait un très bon match à Nice lors de la première journée. Malheureusement, ça avait été une défaite, mais dans le contenu ça avait été un match référence. Là, on a maîtrisé la rencontre du début à la fin. On ne leur a pas laissé grand-chose en jouant le jeu qu’on aime bien avec des redoublements de passes, du jeu vers l’avant, sur les côtés. C’était vraiment agréable.
Cette victoire arrive après le match à Lorient (défaite 2-1) où le coach avait aussi le ton. Qu'est ce qui a changé ?
Quand on sort d’un match comme celui de mardi, il faut une prise de conscience, se remettre en question, déjà individuellement et collectivement aussi. On voit tout de suite la différence en l’espace de quelques jours. Là, on a joué plus haut, récupéré le ballon haut, on a joué en équipe, les uns avec les autres et les uns pour les autres. Il y a eu du mouvement pour le porteur du ballon. Quand on arrive à jouer comme ça, c’est tout notre jeu qui se met bien en place. On mérite de gagner.
On a aussi vu un Stade Rennais capable de jouer 90 minutes à haute intensité.
On a été intelligents dans la gestion du match. On a fait beaucoup de pressing très haut, à la perte du ballon. On les a embêtés comme ça. Et puis, il y a eu des moments où on gardait aussi le ballon. On a été plus compacts dans le bloc, nos lignes étaient plus resserrées que lors des derniers matches. C’est plus facile pour jouer comme ça.
Sur un plan personnel, on vous a vu très bon.
Ca s’est bien passé, je suis satisfait du match qu’on a joué. J’ai pris beaucoup de plaisir à le jouer.

samedi 3 décembre 2016

Rennes-ASSE : 2-0 / Metz-OL:match arrêté


compo : Benoit Costil, Ramy Bensebaini, Ludovic Baal, Romain Danze, Joris Gnagnon
Benjamin André, Gelson Fernandes, Adrien Hunou,  Yoann Gourcuff,
Paul Georges Ntep,  Giovanni Sio, 


victoire 2-0 du SRFC ,but de P-G.N et de K.Grosicki en toute fin de match , habitude rennaise ...
Équipe stéphanoise sans jus ,ou si peu sur le plan offensif  ... ce qui n'enlève rien au jeu plaisant qu'on a pu voir cet après-midi ,du mouvement ,de la disponibilté ,des propositions ,des intentions ,un bon jeu collectif .
Gnagnon m'épate  ,il me fait penser à Umtiti au même âge ,avec une belle maturité et sérénité ,un défenseur qui devrait avoir un bel avenir .
Touchée de l'émotion de Ntep suite à son but ... et Grosicki ,le joker gagnant 
Bon match de Yoan ,plus rapide ,plus au pressing , de beau mouvement comme cette transversale sur Ntep ,de bons placements ,dommage qu'il n'ait pas pu concrétiser sur le but ,il a vraiment apporter sa vision du jeu par sa qualité à temporiser ou aà envoyer vers l'avant ,a bien servi Ntep avec qui la relation semble aller de soi ...Lors d'une touche , échange cordial et poignée de main avec Galtier ...
 Bon match souligné par D.Bravo qui n'a jamais été très indulgent envers Y.G  


Après une première période insipide, le Stade Rennais a certainement offert l'une de ses meilleures mi-temps de la saison dans le sillage d'un Yoann Gourcuff ultra combatif, mué en véritable chef d'orchestre. S'il a fallu un exploit individuel de Ntep, une frappe après avoir éliminé Théophile Catherine, pour ouvrir la marque (54e), Rennes a montré un visage séduisant en jouant plus haut, à l'image de Gourcuff, en étant agressif à la récupération et combinant bien devant.
 (l'équipe)
Rennes
Costil (6) – Danzé (cap) (5), Bensebaini (5), Gnagnon (6), Baal (7) – G. Fernandes (6) puis Prcic (89eme), B. André (5), Ntep (7) puis pedro Henrique (84eme), Hunou (6)- Sio (5) puis Grosicki (74eme), Y. Gourcuff (6).(365sport)
 Yoann Gourcuff (6) : souvent bien placé sur les offensives de son équipe, le milieu de terrain a eu deux belles situations où il a été contré in-extremis par un défenseur adverse. Sinon, il a été plutôt intéressant dans le jeu en réalisant de bons décalages. Il doit simplement être plus décisif.(maxifoot)



Yoann http://www.maxifoot.fr/football/article-30687.htm#footref
C .Galtier :
"Si cette équipe parvient à faire un tel début de saison à domicile, c'est parce qu'elle a de la qualité, des joueurs qui peuvent faire la différence" note Galtier, "Notamment avec Ntep qui, en pleine possession de ses moyens, est très dangereux et percute énormément sur le côté. Yoann Gourcuff est aussi très dangereux s'il est en forme. Il est capable de coups d'éclat et sait se montrer décisif."


Match arrêté à la 30ème mn, et pas repris ,suite à des bombes agricoles jetées sur Antho Lopes alors à terre  même lorsque le médecin ,des joueurs de Metz , de l'OL étaient autour d'Antho ,une bombe a été lancé .. et démontre que le lanceur se moque totalement des conséquences sur les gens ,sur le club ,sur les centaines de supporters qui sont là pour le foot ... 
Geste d'autant plus incompréhensible que son équipe venait de marquer !! 

 Lopes.: Diakhaby, Gaspar, Morel, Rafael, Rybus, Yanga-Mbiwa.: Darder, Ferri, Gonalons, Tolisso, Tousart. : Cornet, Fekir, Ghezzal, Lacazette, Valbuena.
Pas de Grenier ,ni de Nkoulou dans le groupe  ,ils joueront avec la CFA

mardi 29 novembre 2016

entrainement /Lorient-Rennes : 2-1/

Ce mercredi matin, à la Piverdière, les titulaires de la veille étaient en salle et les autres sur la pelouse. Yoann Gourcuff, ménagé pour le déplacement à Lorient, a repris l’entraînement collectif dans son intégralité. Mexer, Wesley Saïd et Clément Chantôme ont quant à eux participé à l’échauffement avant d’individualiser leur travail. Ces trois-là ne seront néanmoins pas aptes pour la réception de Saint-Étienne, dimanche (15 h). Mais ils devraient reprendre la semaine prochaine avec le groupe.

Defaite 2-1 des rennais qui ont oublié de jouer ensemble ou se sont précipité au lieu d'assurer passe ou tirs !
 
article d'hier ds l'équipe ,où il est rapporté les paroles de Ch.G qui dit que Yo aurait pu arrêter sa carrière s'il n'était venu à Rennes ... on voit à quel point cette blessure qu'il a trainé si longtemps, avant enfin  un diagnostique ,était vraiment handicapante 

dimanche 27 novembre 2016

OL-PSG :1-2

ce soir sur c+ OL-PSG à 21h
Les 19 joueurs retenus sont les suivants : Lopes, Gorgelin ; Rafael, Diakhaby, Nkoulou, Yanga-Mbiwa, Morel, Rybus ; Darder, Ferri, Gonalons, Grenier, Tolisso, Tousart ; Cornet, Fekir, Ghezzal, Lacazette, Valbuena.
Retour de Grenier ds le groupe 

1ère mi-temps indigente et indigeste ....mieux en seconde ,un bon Valbuena ,Fékir transparent ,Ghezzal pas mal ,Rafael volontaire ...

ITW de Yoann Gourcuff dans Ouest-France

http://www.ouest-france.fr/sport/football/stade-rennais/yoann-gourcuff-c-est-frustrant-d-avoir-un-physique-qui-limite-4640358


Yoann Gourcuff : "C'est frustrant d'avoir un physique qui limite"


  • Yoann Gourcuff s'est longuement exprimé, dimanche, entre Rennes - Toulouse et Lorient - Stade Rennais.
    Yoann Gourcuff s'est longuement exprimé, dimanche, entre Rennes - Toulouse et Lorient - Stade Rennais. | Photo : Philippe Renault / Ouest-France
Benjamin IDRAC

Yoann Gourcuff a évoqué longuement l'actualité du Stade Rennais, dimanche matin, au surlendemain de la victoire de Rennes contre Toulouse, se livrant également sur sa situation personnelle, ses sensations dans le jeu et son père Christian. Le milieu de terrain, qui eu 30 ans cet été, a indiqué qu'il n'était pas certain de débuter, mardi, à Lorient.
Yoann Gourcuff, comment jugez-vous le succès face à Toulouse (1-0), vendredi ?
C'est bien d'avoir gagné après un nul frustrant contre Angers (1-1) où le scénario avait été cruel et avait généré pas mal de regrets. Il fallait repartir de l'avant contre Toulouse. Cette victoire nous fait du bien au niveau des points et j'espère au niveau de la confiance. Après, on est lucides et conscients qu’on n’a pas fait un grand match, mais il y a aussi un adversaire, qui nous a posé des difficultés sur le jeu proposé.
On n’a pas été non plus archidominés, mais, dans l’utilisation du ballon, on le perdait assez vite, donc ça a donné un match assez décousu, très âpre, avec beaucoup de duels, alors que nous, on recherche un jeu fluide, de passes en mouvement. On n'a pas réussi à le faire. On n’a pas fait les bons choix par moments.
Des fois, il y a des moments où il faut savoir la mettre un peu plus dans la profondeur parce l'adversaire nous met sous pression, qu’ils viennent nous chercher, même si on veut jouer au foot et repartir de derrière. Quand on la perd dans la zone de construction, c’est très dangereux. Il faut faire des choix intelligents et pertinents, savoir quand on peut ressortir de derrière et faire le jeu qu'on souhaite, ou quand la situation ne le permet pas parce que l'adversaire est sur nous et que, là, il faut trouver d’autres moyens pour surtout ne pas nous mettre en danger, car, si on la perd loin de notre but avec notre bloc, au moins de huit, de quatre et quatre lignes, ce n'est pas pareil que si on perd le ballon dans nos trente mètres en voulant repartir de derrière.


Contre Toulouse, les Rennais n'ont pas brillé mais ont tout de même décroché les trois points.
Contre Toulouse, les Rennais n'ont pas brillé mais ont tout de même décroché les trois points. | Photo : Philippe Renault / Ouest-France.
C’est là qu’on a des progrès à faire, puis on doit retrouver aussi un bloc-équipe plus comptact, être plus proches les uns des autres entre nos lignes de défense, du milieu et d'attaque.
Pour défendre comme pour attaquer. On défendra mieux et attaquera mieux quand on sera plus proches les uns des autres. Là, plus le match avance, plus les lignes s'étirent et cela crée des possibilités pour l'adversaire. Alors que nous, quand on veut jouer, on est souvent loin et on a du mal à combiner, c'est plus difficile pour le faire.

« Un joli but collectif »

Pouvez-vous nous raconter l'action du but ?
C'est une belle action collective, déjà. Avant la finition, il y a un bel enchaînement de passes à une ou deux touches de balle sur le côté droit. Ça commence avec Adrien (Hunou), puis Romain (Danzé) trouve en une touche Giovanni (Sio), qui la conserve bien et fait un bon changement de jeu avec une transversale pour Paul-Georges (Ntep) de l’autre côté, donc ça nous met tout de suite bien, on peut avancer. Après, Paul-Georges rentre tout de suite dans l’axe, il fixe un petit peu, il attend et, après, il fait une passe entre les jambes du défenseur pour me trouver.
Moi, je fais un contrôle vers l’avant, après je sens qu’il y a un défenseur qui revient sur moi, donc j’essaye d’être le premier sur le ballon et après de frapper comme je peux, quoi. L’appui m’oblige à frapper extérieur pied droit, alors que si je fais un appui de plus pour frapper pied gauche, je ne suis pas sûr d'être le premier sur le ballon ou de pouvoir frapper ainsi, donc, voilà, ça fait un joli but collectif, c’était sympa.

Incertain pour Lorient

À quel genre de match vous attendez-vous contre Lorient ?
Je ne sais pas. On va se concentrer sur nous, sur ce qu’on fait bien et ce qu’on doit mieux faire. Sur ce qu'on doit mieux gérer dans les matches. On a une marge de progression. On cherche à bien jouer au football, mais, dans ce championnat, il y aura des matches où on ne pourra pas toujours le faire, même si c'est ce qu'on recherche à travers les entraînements. On sait très bien qu'il y a une opposition, un adversaire et que les jours où on sera un peu moins bien, et ça arrivera, on essayera aussi de jouer, mais on ne jouera pas très bien.
Après, il y a des valeurs de solidarité à mettre en avant. Gagner 1-0 contre Toulouse dans la difficulté, c’est très encourageant dans l'état d'esprit du groupe, de l'équipe, dans la solidarité… Dans la difficulté, on a su tenir, ce sont des valeurs importantes dans une saison.
Après, il y a aussi la recherche de solidité défensive. Plus on aura confiance sur notre assise défensive, mieux on jouera et plus on sera dangereux offensivement aussi. Tout est lié. Si on est solides derrière, qu'on a confiance dans notre assise défensive, qu'on ne concède pas grand-chose à l’adversaire, on pourra avoir plus de confiance dans notre manière de jouer, accompagner plus les actions offensives et être plus dangereux offensivement.
Sur ces deux matches, Angers et Toulouse, même si on n’a pas extrêmement bien joué, il y a quand même des valeurs de solidité, solidarité, on s'arrache les uns pour les autres, c’est aussi très important. On veut bien jouer au football, mais un résultat comme ça, c'est bien aussi. Ça montre que tout le monde est concerné, fait les efforts pour l’équipe, le collectif.


Yoann Gourcuff n'est pas sûr d'être titulaire à Lorient, mardi.
Yoann Gourcuff n'est pas sûr d'être titulaire à Lorient, mardi. | Photo : Philippe Renault / Ouest-France.
Allez-vous enchaîner une quatrième titularisation d'affilée à Lorient ?
Je ne sais pas, on va voir demain (lundi) et mardi. Contre Angers, j’avais joué 70 minutes, je n’étais pas forcément extrêmement fatigué ; par contre, celui contre Toulouse vendredi, vu le scénario et le match que c'était avec beaucoup de contacts, d’impact, de duels et de courses, beaucoup de volume, on a beaucoup couru... On verra comment je vais récupérer, on verra avec le staff, j'ai aussi reçu un coup derrière le genou.

« Un relais pour l'équipe »

Depuis quinze jours, vous enchaînez les séances d'entraînement.
J’ai pu enchaîner quelques entraînements sans douleur, c’est quand même plus facile, ça permet de pouvoir donner plus à l’entraînement. Après, je suis lucide et conscient que je suis encore loin d’être à mon maximum. Souvent, c’est frustrant d’avoir un physique qui me limite dans mon expression sur le terrain. Mais il faut aussi savoir prendre du recul, rester positif en se disant que c’est déjà bien de pouvoir s’entraîner, de jouer les matches.
Mais, des fois j'aimerais donner plus, faire plus de choses sur le terrain. Mais, bon, c’est déjà bien que je puisse jouer, j'essaye d’être généreux dans l’effort, de courir, d'être disponible pour mes partenaires, d'essayer de leur donner de bons ballons, de combiner du mieux possible avec eux.
Après, les actions individuelles, les percussions, pour l’instant, ce n’est pas possible pour moi. Il faut que je retrouve de la force d’appui, puis j'ai perdu pas mal de vitesse, qui m'empêche de provoquer balle au pied. Donc, pour l’instant, je suis plus un relais pour mes partenaires.
Mon rôle est de servir de relais pour l'équipe, j'essaye d’avoir le moins de déchet possible, de fluidifier le jeu de l'équipe, puis j'essaye aussi à la fois de soutenir Giovanni (Sio) devant et d'aider mes deux milieux axiaux dans l'organisation du jeu. J'essaye de faire de mon mieux, avec mes possibilités et de progresser semaine après semaine en enchaînant les matches et les entraînements.

Enchaîner les matchs

Votre père disait il y a dix ans qu'il vous imaginait finir plus milieu relayeur que meneur de jeu.
Ça dépend des matches, du positionnement, si on a le ballon ou pas, comment joue l’adversaire. Contre Toulouse, vendredi, c’était difficile pour me situer car ils mettaient de longs ballons devant et après ils venaient nous presser très, très haut. Donc, il y avait forcément de la place dans leur dos, mais, moi, pour l'instant, je ne suis pas en capacité de faire les appels dans le dos.
Souvent, je bouge un peu entre la ligne de milieu et de défense adverse, j’essaye d’être trouvable et de me rendre disponible dans cet espace-là. Sauf que là, il y avait très, très peu d'espace entre la ligne de défense toulousaine et celle de milieu, c'était très compact. Il y avait beaucoup de situations de duels et c’était difficile de m’exprimer. C'est là que j’ai des progrès à faire pour résister à la pression adverse, aux charges. Pour savoir garder le ballon. Mais, ça aussi, ça se fera en retrouvant de la force d'appui.


Yoann Gourcuff dit vouloir retrouver de la force d'appui.
Yoann Gourcuff dit vouloir retrouver de la force d'appui. | Photo : AFP.
C'est en enchaînant les matches et les entraînements que j'arriverai à progresser physiquement, à retrouver à la fois de la force d'appui et de la vitesse. Voilà. Après, j'essaye de me situer un peu plus haut que les deux milieux axiaux et en soutien de l'attaquant, Giovanni (Sio). J'ai besoin d’avoir au moins un joueur devant moi, car, comme je ne peux pas trop accélérer, si je suis le joueur le plus haut, je ne peux jouer que vers l’arrière… Alors que si j'ai des joueurs devant moi qui font des appels, je peux les servir.

« Besoin de toucher le ballon »

Votre jeu dos au but a progressé, selon Christian Gourcuff.
À Lyon, j’ai souvent joué comme ça, derrière l’attaquant, notamment les gros matches. Contre des équipes inférieures, on jouait en 4-4-2 losange, j'étais derrière deux attaquants. Avec deux joueurs devant moi, ça me laisse deux possibilités pour trouver une solution. Plus haut, avec un seul attaquant devant, c’est parfois un peu frustrant car il faut beaucoup bouger, beaucoup courir et que parfois on ne touche pas beaucoup de ballons.
Alors que moi, pour m’épanouir, j'ai besoin de beaucoup toucher le ballon. Pas forcément pour faire des choses extraordinaires, mais pour servir de relais, puis rebouger.
Alors que, parfois, quand on est très haut, des fois je suis un peu frustré de ne pas toucher le ballon ou le faire dans des situations où je suis tout de suite au contact de l'adversaire. Je ne suis alors pas dans de bonnes conditions car je suis sous la pression adverse et ce n'est pas trop ce que j'aime. Voilà. Je me donne à fond pour l'équipe, je fais le maximum et, si je suis mieux physiquement, en progressant, je pourrai mieux résister aux charges adverses et si je récupère au fur et à mesure de la vitesse et la possibilité d'aller de l'avant et de pouvoir percuter, peut-être que je serai plus à l'aise pour pouvoir accompagner et être en soutien de Gio (Sio).

« Un déficit de vitesse »

Le fait de ne pas prendre la responsabilité des coups de pied arrêtés, est-ce lié à une problématique physique ?
Je ne le fais pas trop à l’entraînement, puis Paul-Georges (Ntep) veut les frapper et Kamil (Grosicki) aussi quand il joue. Il y a des matches où je me sens de les frapper, mais si un joueur prend le ballon et ses responsabilités, je ne vais pas lui sortir le ballon. Il y a des matches où je me sens mieux physiquement et que je peux frapper, mais c’est le premier qui arrive sur le ballon qui frappe.
Dernièrement, il y avait souvent Paul-Georges. Donc, je l'ai laissé. Contre Toulouse, Giovanni (Sio) a aussi voulu frapper un coup franc, donc je l'ai laissé. Après, c’est à nous de voir celui qui le sent.
Que vous manque-t-il en termes de condition physique ?
On espère qu'en enchaînant les matches et les entraînements, sans pépin, en ayant de la continuité, que ça va revenir, progresser, pour retrouver de la force d’appui, pouvoir frapper au but plus souvent. Pour frapper, il faut de la force d'appui et je suis encore en déficit de force d'appui pour me projeter vers l'avant et frapper. Même aux entraînements, je ne frappe pas beaucoup, donc c’était sympa de marquer ce week-end pour quelqu’un qui ne frappe pas beaucoup, même aux entraînements.


Le milieu de terrain du Stade Rennais reconnaît hésiter à frapper.
Le milieu de terrain du Stade Rennais reconnaît hésiter à frapper. | Photo : Thomas Brégardis / Ouest-France.
Puis j'ai un déficit de vitesse. Sans le ballon et même avec. Pour l'instant, je ne suis pas en capacité de percuter balle au pied. Quand j'ai le ballon, il faut que je le donne. Au mieux, je peux protéger le ballon en attendant le soutien, ou alors, s'il y a des possibilités, je rejoue, puis je me rends à nouveau disponible, je suis dans les redoublements de passes. Mais, pour aller fixer et percuter l’adversaire, pour l'instant, ce n'est pas encore faisable, jouable. Mais en enchaînant les matches, j'espère que ça va revenir. En termes de volume, il n'y a pas de problème, j'ai de bonnes stats de courses. C'est plus dans les changements de rythme, la force et la vitesse. On espère que ça va revenir en enchaînant.

Lorient, « un peu particulier » 

Comment aviez-vous vécu le départ de votre père de Lorient ?
C’était assez frustrant et décevant, avec tout ce qu'il avait construit à Lorient, qu’il arrive dans une situation où il n’était plus content du fonctionnement dans le club. Qu’il parte, il y avait beaucoup de monde triste et déçu, et lui aussi, je pense. On voit que le club a un petit peu bougé depuis et maintenant ça fait quelques années, donc je pense qu'il a pris du recul.
Maintenant, effectivement, je pense que retourner à Lorient est particulier pour lui, mais pas comme si ça avait été tout de suite, la saison après son départ. Il a entraîné la sélection d'Algérie, Lorient a bougé pas mal aussi… Puis, avec le temps, on prend du recul. Moi, quand il est parti, j’étais déçu après tout ce qu’il avait construit dans le club et que dans le fonctionnement, il ne s'y retrouve pas, alors qu'il avait fait beaucoup pour le club, il a construit le club. Après, il s'était passé pas mal de choses, surtout la dernière saison je crois.
Quand on est en désaccord, des fois il vaut mieux prendre des décisions et se quitter, c'est ce qu'il avait fait, même s'il aurait souhaité que ça se passe autrement à l'époque. Ce sera un match un peu particulier, mais ça reste un match. Puis, je le répète : quelques années se sont écoulées, il a eu le temps de digérer pas mal de choses.

Le même Christian Gourcuff

Est-il fidèle au quotidien à ce que vous imaginiez avant de travailler avec lui ?
Je n’ai aucune surprise, je connaissais très bien ses idées, ses philosophies de jeu, son mode de fonctionnement. Parce que même quand j’étais plus jeune, souvent il m’emmenait, j’allais voir les entraînements, je vivais déjà un peu à l’intérieur du truc, je voyais comment il était. Ce sont des choses qui se font naturellement, tout se passe bien, les choses sont claires avec lui, il n'y a pas d’histoire. On essaye de faire du mieux possible, de prendre du plaisir à l'entraînement, d'être concentré, d’avoir la meilleure expression collective, de progresser collectivement.


Yoann Gourcuff à propos de son père Christian : "Les choses sont claires avec lui, il n'y a pas d’histoire."
Yoann Gourcuff à propos de son père Christian : "Les choses sont claires avec lui, il n'y a pas d’histoire." | Photo : Philippe Renault / Ouest-France.
C'est toujours l'équipe et l’expression de l’équipe, dans le domaine offensif ou défensif, qui prime. Toutes les valeurs qu’il essaye de nous inculquer, les progrès qu’on fait et j'espère qu’on va continuer à faire, sur le domaine tactique, ce sont des choses que je connaissais déjà depuis tout gamin. Je le voyais employer ces méthodes-là à Lorient

ITW de Yoann Gourcuff dans Ouest-France

http://www.ouest-france.fr/sport/football/stade-rennais/yoann-gourcuff-c-est-frustrant-d-avoir-un-physique-qui-limite-4640358


Yoann Gourcuff : "C'est frustrant d'avoir un physique qui limite"


  • Yoann Gourcuff s'est longuement exprimé, dimanche, entre Rennes - Toulouse et Lorient - Stade Rennais.
    Yoann Gourcuff s'est longuement exprimé, dimanche, entre Rennes - Toulouse et Lorient - Stade Rennais. | Photo : Philippe Renault / Ouest-France
Benjamin IDRAC

Yoann Gourcuff a évoqué longuement l'actualité du Stade Rennais, dimanche matin, au surlendemain de la victoire de Rennes contre Toulouse, se livrant également sur sa situation personnelle, ses sensations dans le jeu et son père Christian. Le milieu de terrain, qui eu 30 ans cet été, a indiqué qu'il n'était pas certain de débuter, mardi, à Lorient.
Yoann Gourcuff, comment jugez-vous le succès face à Toulouse (1-0), vendredi ?
C'est bien d'avoir gagné après un nul frustrant contre Angers (1-1) où le scénario avait été cruel et avait généré pas mal de regrets. Il fallait repartir de l'avant contre Toulouse. Cette victoire nous fait du bien au niveau des points et j'espère au niveau de la confiance. Après, on est lucides et conscients qu’on n’a pas fait un grand match, mais il y a aussi un adversaire, qui nous a posé des difficultés sur le jeu proposé.
On n’a pas été non plus archidominés, mais, dans l’utilisation du ballon, on le perdait assez vite, donc ça a donné un match assez décousu, très âpre, avec beaucoup de duels, alors que nous, on recherche un jeu fluide, de passes en mouvement. On n'a pas réussi à le faire. On n’a pas fait les bons choix par moments.
Des fois, il y a des moments où il faut savoir la mettre un peu plus dans la profondeur parce l'adversaire nous met sous pression, qu’ils viennent nous chercher, même si on veut jouer au foot et repartir de derrière. Quand on la perd dans la zone de construction, c’est très dangereux. Il faut faire des choix intelligents et pertinents, savoir quand on peut ressortir de derrière et faire le jeu qu'on souhaite, ou quand la situation ne le permet pas parce que l'adversaire est sur nous et que, là, il faut trouver d’autres moyens pour surtout ne pas nous mettre en danger, car, si on la perd loin de notre but avec notre bloc, au moins de huit, de quatre et quatre lignes, ce n'est pas pareil que si on perd le ballon dans nos trente mètres en voulant repartir de derrière.

Contre Toulouse, les Rennais n'ont pas brillé mais ont tout de même décroché les trois points.
Contre Toulouse, les Rennais n'ont pas brillé mais ont tout de même décroché les trois points. | Photo : Philippe Renault / Ouest-France.
C’est là qu’on a des progrès à faire, puis on doit retrouver aussi un bloc-équipe plus comptact, être plus proches les uns des autres entre nos lignes de défense, du milieu et d'attaque.
Pour défendre comme pour attaquer. On défendra mieux et attaquera mieux quand on sera plus proches les uns des autres. Là, plus le match avance, plus les lignes s'étirent et cela crée des possibilités pour l'adversaire. Alors que nous, quand on veut jouer, on est souvent loin et on a du mal à combiner, c'est plus difficile pour le faire.

« Un joli but collectif »

Pouvez-vous nous raconter l'action du but ?
C'est une belle action collective, déjà. Avant la finition, il y a un bel enchaînement de passes à une ou deux touches de balle sur le côté droit. Ça commence avec Adrien (Hunou), puis Romain (Danzé) trouve en une touche Giovanni (Sio), qui la conserve bien et fait un bon changement de jeu avec une transversale pour Paul-Georges (Ntep) de l’autre côté, donc ça nous met tout de suite bien, on peut avancer. Après, Paul-Georges rentre tout de suite dans l’axe, il fixe un petit peu, il attend et, après, il fait une passe entre les jambes du défenseur pour me trouver.
Moi, je fais un contrôle vers l’avant, après je sens qu’il y a un défenseur qui revient sur moi, donc j’essaye d’être le premier sur le ballon et après de frapper comme je peux, quoi. L’appui m’oblige à frapper extérieur pied droit, alors que si je fais un appui de plus pour frapper pied gauche, je ne suis pas sûr d'être le premier sur le ballon ou de pouvoir frapper ainsi, donc, voilà, ça fait un joli but collectif, c’était sympa.

Incertain pour Lorient

À quel genre de match vous attendez-vous contre Lorient ?
Je ne sais pas. On va se concentrer sur nous, sur ce qu’on fait bien et ce qu’on doit mieux faire. Sur ce qu'on doit mieux gérer dans les matches. On a une marge de progression. On cherche à bien jouer au football, mais, dans ce championnat, il y aura des matches où on ne pourra pas toujours le faire, même si c'est ce qu'on recherche à travers les entraînements. On sait très bien qu'il y a une opposition, un adversaire et que les jours où on sera un peu moins bien, et ça arrivera, on essayera aussi de jouer, mais on ne jouera pas très bien.
Après, il y a des valeurs de solidarité à mettre en avant. Gagner 1-0 contre Toulouse dans la difficulté, c’est très encourageant dans l'état d'esprit du groupe, de l'équipe, dans la solidarité… Dans la difficulté, on a su tenir, ce sont des valeurs importantes dans une saison.
Après, il y a aussi la recherche de solidité défensive. Plus on aura confiance sur notre assise défensive, mieux on jouera et plus on sera dangereux offensivement aussi. Tout est lié. Si on est solides derrière, qu'on a confiance dans notre assise défensive, qu'on ne concède pas grand-chose à l’adversaire, on pourra avoir plus de confiance dans notre manière de jouer, accompagner plus les actions offensives et être plus dangereux offensivement.
Sur ces deux matches, Angers et Toulouse, même si on n’a pas extrêmement bien joué, il y a quand même des valeurs de solidité, solidarité, on s'arrache les uns pour les autres, c’est aussi très important. On veut bien jouer au football, mais un résultat comme ça, c'est bien aussi. Ça montre que tout le monde est concerné, fait les efforts pour l’équipe, le collectif.

Yoann Gourcuff n'est pas sûr d'être titulaire à Lorient, mardi.
Yoann Gourcuff n'est pas sûr d'être titulaire à Lorient, mardi. | Photo : Philippe Renault / Ouest-France.
Allez-vous enchaîner une quatrième titularisation d'affilée à Lorient ?
Je ne sais pas, on va voir demain (lundi) et mardi. Contre Angers, j’avais joué 70 minutes, je n’étais pas forcément extrêmement fatigué ; par contre, celui contre Toulouse vendredi, vu le scénario et le match que c'était avec beaucoup de contacts, d’impact, de duels et de courses, beaucoup de volume, on a beaucoup couru... On verra comment je vais récupérer, on verra avec le staff, j'ai aussi reçu un coup derrière le genou.

« Un relais pour l'équipe »

Depuis quinze jours, vous enchaînez les séances d'entraînement.
J’ai pu enchaîner quelques entraînements sans douleur, c’est quand même plus facile, ça permet de pouvoir donner plus à l’entraînement. Après, je suis lucide et conscient que je suis encore loin d’être à mon maximum. Souvent, c’est frustrant d’avoir un physique qui me limite dans mon expression sur le terrain. Mais il faut aussi savoir prendre du recul, rester positif en se disant que c’est déjà bien de pouvoir s’entraîner, de jouer les matches.
Mais, des fois j'aimerais donner plus, faire plus de choses sur le terrain. Mais, bon, c’est déjà bien que je puisse jouer, j'essaye d’être généreux dans l’effort, de courir, d'être disponible pour mes partenaires, d'essayer de leur donner de bons ballons, de combiner du mieux possible avec eux.
Après, les actions individuelles, les percussions, pour l’instant, ce n’est pas possible pour moi. Il faut que je retrouve de la force d’appui, puis j'ai perdu pas mal de vitesse, qui m'empêche de provoquer balle au pied. Donc, pour l’instant, je suis plus un relais pour mes partenaires.
Mon rôle est de servir de relais pour l'équipe, j'essaye d’avoir le moins de déchet possible, de fluidifier le jeu de l'équipe, puis j'essaye aussi à la fois de soutenir Giovanni (Sio) devant et d'aider mes deux milieux axiaux dans l'organisation du jeu. J'essaye de faire de mon mieux, avec mes possibilités et de progresser semaine après semaine en enchaînant les matches et les entraînements.

Enchaîner les matchs

Votre père disait il y a dix ans qu'il vous imaginait finir plus milieu relayeur que meneur de jeu.
Ça dépend des matches, du positionnement, si on a le ballon ou pas, comment joue l’adversaire. Contre Toulouse, vendredi, c’était difficile pour me situer car ils mettaient de longs ballons devant et après ils venaient nous presser très, très haut. Donc, il y avait forcément de la place dans leur dos, mais, moi, pour l'instant, je ne suis pas en capacité de faire les appels dans le dos.
Souvent, je bouge un peu entre la ligne de milieu et de défense adverse, j’essaye d’être trouvable et de me rendre disponible dans cet espace-là. Sauf que là, il y avait très, très peu d'espace entre la ligne de défense toulousaine et celle de milieu, c'était très compact. Il y avait beaucoup de situations de duels et c’était difficile de m’exprimer. C'est là que j’ai des progrès à faire pour résister à la pression adverse, aux charges. Pour savoir garder le ballon. Mais, ça aussi, ça se fera en retrouvant de la force d'appui.

Yoann Gourcuff dit vouloir retrouver de la force d'appui.
Yoann Gourcuff dit vouloir retrouver de la force d'appui. | Photo : AFP.
C'est en enchaînant les matches et les entraînements que j'arriverai à progresser physiquement, à retrouver à la fois de la force d'appui et de la vitesse. Voilà. Après, j'essaye de me situer un peu plus haut que les deux milieux axiaux et en soutien de l'attaquant, Giovanni (Sio). J'ai besoin d’avoir au moins un joueur devant moi, car, comme je ne peux pas trop accélérer, si je suis le joueur le plus haut, je ne peux jouer que vers l’arrière… Alors que si j'ai des joueurs devant moi qui font des appels, je peux les servir.

« Besoin de toucher le ballon »

Votre jeu dos au but a progressé, selon Christian Gourcuff.
À Lyon, j’ai souvent joué comme ça, derrière l’attaquant, notamment les gros matches. Contre des équipes inférieures, on jouait en 4-4-2 losange, j'étais derrière deux attaquants. Avec deux joueurs devant moi, ça me laisse deux possibilités pour trouver une solution. Plus haut, avec un seul attaquant devant, c’est parfois un peu frustrant car il faut beaucoup bouger, beaucoup courir et que parfois on ne touche pas beaucoup de ballons.
Alors que moi, pour m’épanouir, j'ai besoin de beaucoup toucher le ballon. Pas forcément pour faire des choses extraordinaires, mais pour servir de relais, puis rebouger.
Alors que, parfois, quand on est très haut, des fois je suis un peu frustré de ne pas toucher le ballon ou le faire dans des situations où je suis tout de suite au contact de l'adversaire. Je ne suis alors pas dans de bonnes conditions car je suis sous la pression adverse et ce n'est pas trop ce que j'aime. Voilà. Je me donne à fond pour l'équipe, je fais le maximum et, si je suis mieux physiquement, en progressant, je pourrai mieux résister aux charges adverses et si je récupère au fur et à mesure de la vitesse et la possibilité d'aller de l'avant et de pouvoir percuter, peut-être que je serai plus à l'aise pour pouvoir accompagner et être en soutien de Gio (Sio).

« Un déficit de vitesse »

Le fait de ne pas prendre la responsabilité des coups de pied arrêtés, est-ce lié à une problématique physique ?
Je ne le fais pas trop à l’entraînement, puis Paul-Georges (Ntep) veut les frapper et Kamil (Grosicki) aussi quand il joue. Il y a des matches où je me sens de les frapper, mais si un joueur prend le ballon et ses responsabilités, je ne vais pas lui sortir le ballon. Il y a des matches où je me sens mieux physiquement et que je peux frapper, mais c’est le premier qui arrive sur le ballon qui frappe.
Dernièrement, il y avait souvent Paul-Georges. Donc, je l'ai laissé. Contre Toulouse, Giovanni (Sio) a aussi voulu frapper un coup franc, donc je l'ai laissé. Après, c’est à nous de voir celui qui le sent.
Que vous manque-t-il en termes de condition physique ?
On espère qu'en enchaînant les matches et les entraînements, sans pépin, en ayant de la continuité, que ça va revenir, progresser, pour retrouver de la force d’appui, pouvoir frapper au but plus souvent. Pour frapper, il faut de la force d'appui et je suis encore en déficit de force d'appui pour me projeter vers l'avant et frapper. Même aux entraînements, je ne frappe pas beaucoup, donc c’était sympa de marquer ce week-end pour quelqu’un qui ne frappe pas beaucoup, même aux entraînements.

Le milieu de terrain du Stade Rennais reconnaît hésiter à frapper.
Le milieu de terrain du Stade Rennais reconnaît hésiter à frapper. | Photo : Thomas Brégardis / Ouest-France.
Puis j'ai un déficit de vitesse. Sans le ballon et même avec. Pour l'instant, je ne suis pas en capacité de percuter balle au pied. Quand j'ai le ballon, il faut que je le donne. Au mieux, je peux protéger le ballon en attendant le soutien, ou alors, s'il y a des possibilités, je rejoue, puis je me rends à nouveau disponible, je suis dans les redoublements de passes. Mais, pour aller fixer et percuter l’adversaire, pour l'instant, ce n'est pas encore faisable, jouable. Mais en enchaînant les matches, j'espère que ça va revenir. En termes de volume, il n'y a pas de problème, j'ai de bonnes stats de courses. C'est plus dans les changements de rythme, la force et la vitesse. On espère que ça va revenir en enchaînant.

Lorient, « un peu particulier » 

Comment aviez-vous vécu le départ de votre père de Lorient ?
C’était assez frustrant et décevant, avec tout ce qu'il avait construit à Lorient, qu’il arrive dans une situation où il n’était plus content du fonctionnement dans le club. Qu’il parte, il y avait beaucoup de monde triste et déçu, et lui aussi, je pense. On voit que le club a un petit peu bougé depuis et maintenant ça fait quelques années, donc je pense qu'il a pris du recul.
Maintenant, effectivement, je pense que retourner à Lorient est particulier pour lui, mais pas comme si ça avait été tout de suite, la saison après son départ. Il a entraîné la sélection d'Algérie, Lorient a bougé pas mal aussi… Puis, avec le temps, on prend du recul. Moi, quand il est parti, j’étais déçu après tout ce qu’il avait construit dans le club et que dans le fonctionnement, il ne s'y retrouve pas, alors qu'il avait fait beaucoup pour le club, il a construit le club. Après, il s'était passé pas mal de choses, surtout la dernière saison je crois.
Quand on est en désaccord, des fois il vaut mieux prendre des décisions et se quitter, c'est ce qu'il avait fait, même s'il aurait souhaité que ça se passe autrement à l'époque. Ce sera un match un peu particulier, mais ça reste un match. Puis, je le répète : quelques années se sont écoulées, il a eu le temps de digérer pas mal de choses.

Le même Christian Gourcuff

Est-il fidèle au quotidien à ce que vous imaginiez avant de travailler avec lui ?
Je n’ai aucune surprise, je connaissais très bien ses idées, ses philosophies de jeu, son mode de fonctionnement. Parce que même quand j’étais plus jeune, souvent il m’emmenait, j’allais voir les entraînements, je vivais déjà un peu à l’intérieur du truc, je voyais comment il était. Ce sont des choses qui se font naturellement, tout se passe bien, les choses sont claires avec lui, il n'y a pas d’histoire. On essaye de faire du mieux possible, de prendre du plaisir à l'entraînement, d'être concentré, d’avoir la meilleure expression collective, de progresser collectivement.

Yoann Gourcuff à propos de son père Christian : "Les choses sont claires avec lui, il n'y a pas d’histoire."
Yoann Gourcuff à propos de son père Christian : "Les choses sont claires avec lui, il n'y a pas d’histoire." | Photo : Philippe Renault / Ouest-France.
C'est toujours l'équipe et l’expression de l’équipe, dans le domaine offensif ou défensif, qui prime. Toutes les valeurs qu’il essaye de nous inculquer, les progrès qu’on fait et j'espère qu’on va continuer à faire, sur le domaine tactique, ce sont des choses que je connaissais déjà depuis tout gamin. Je le voyais employer ces méthodes-là à Lorient