un blog qui collectionne les articles et infos et donne des avis sur Yoann Gourcuff (né le 11/07/86)-------- Claude Cabannes (écrivain-journaliste) :J'aime le joueur Gourcuff. Il m'émeut par son élégance, son allure ,son port de tête ,on sent l'artiste en lui qui ne demande qu 'à s'exprimer .Il y a une certaine tristesse ,une retenue qui me touche .------------ bienvenue,willkommen,welcome--

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Ici,on parle de Yoann ,du club où il joue ,de foot,de L' OL ,de L' EDF, (et pour les autres , si vous le voulez ,on peut en parler dans les commentaires ) et bien sûr dans le respect des uns et des autres .
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samedi 19 septembre 2009

Yoann Gourcuff le silence est d’or




Petit nouveau dans le star-system du ballon rond, le milieu de terrain des Girondins, 23 ans, ne donne pas d’interviews et entretient le mystère. Pudeur ou gestion d’images… Et si le meilleur joueur de l’année était condamné au mutisme ?
Par GRÉGORY SCHNEIDER
Que sait-on de Yoann Gourcuff ? Pas grand-chose. Disons : ce que le terrain - la dernière chose qu’on nous laisse regarder - veut bien montrer de lui. Gourcuff est né médiatiquement le 5 décembre 2008 quand, au terme d’un vague Bordeaux-Valenciennes (2-1) d’arrière-saison, le joueur a décidé d’improviser un strip-tease sur la pelouse du stade Chaban-Delmas. L’affaire a duré dix minutes pour s’achever en slip. Les images du Girondin (un brin replet quand même) ont boosté les connections de sites de partage vidéo pendant des semaines et l’intéressé a été nommé «bombe» du mois de décembre par le magazine homo Têtu. Gourcuff commentera l’affaire : «On m’en a pas mal parlé. Je me suis fait un peu chambrer là-dessus. Je n’y attache pas beaucoup d’importance, même si j’ai envie que les gens aient une bonne image de moi.»
A la recherche de Yoann Gourcuff, c’est l’histoire du meilleur joueur de Ligue 1, un type qui a durablement mis les finances des Girondins de Bordeaux dans le rouge (on parle de 360 000 euros mensuels) lors de la signature de son contrat en mai. Mais cette histoire s’écrit sans l’intéressé : Gourcuff ne parle pas. Ou peu, et jamais de lui-même.

«Une situation bizarre»

Subsistent des morceaux arrachés au bonhomme à l’issue d’un match, lors d’une conférence de presse à Bordeaux, ou pendant un rassemblement des Bleus à Clairefontaine. Une somme informe, parcellaire, dont on se rappelle deux choses : d’abord, Gourcuff en jeune homme pressé s’exfiltrant du stade de La Beaujoire, à Nantes, en redingote pied-de-poule et dans le véhicule d’un copain venu le chercher alors que ses coéquipiers, en survêtement et en rang d’oignons, étaient montés dans le car siglé Girondins de Bordeaux. Ensuite et fin, une conférence de presse donnée au stade Chaban-Delmas après un succès (2-1) face à Toulouse assorti d’un but inouï ; une sorte de dribble derrière le pied d’appui en repartant à 90° par rapport à l’angle de course initial. Il s’est pointé un brin ombrageux, le regard lourd, comme maquillé. Sur le foot, ce fut remarquable : «Il y a eu deux, trois secondes où j’ai vécu une situation bizarre. Le ballon n’était pas pour moi. Il n’était pas non plus pour mon adversaire direct. En fait, il n’était à personne. Ambigu.» Il vient juste de raconter son but. Et le reste ? On a droit à la spéciale du joueur, celle qu’il adresse à son interlocuteur à chaque question qu’il n’aime pas : il le regarde intensément par en dessous en entrouvrant légèrement la bouche. «Je n’ai jamais envie de parler de moi. Je ne maîtrise pas. Ça prend beaucoup d’énergie. Tout ce qui peut se dire ou s’écrire ne peut que perturber le foot.» Au bout d’une trentaine de minutes, on a cru entrevoir quelque chose. On a senti le gaillard un peu joueur. Comme si, de son point de vue, le personnage qu’il se compose lors de ce type d’exercice était à la fois inévitable et marrant.

«Potentiel médiatique»

Fermez le ban ? Non : les médias artillent de partout. Se jettent sur le père, Christian Gourcuff, entraîneur, aujourd’hui en poste à Lorient. Qui, lui, donne des interviews en série : «A 5 ans, mon fils se passait en boucle les vidéocassettes du Brésil de Pelé. Je suis sûr que cela l’a rendu sensible aux beaux gestes techniques.» Un psychologue spécialisé dans le sport, dans Ouest France : «Que son père soit entraîneur est une bonne chose. Le père est une personne-ressource. Il est important de savoir d’où l’on vient. Les racines font du bien.» Gilles Dumas, directeur de SportLab Group, dans le Figaro : «Son image tranche avec les canons actuels du football. Gourcuff n’a pas le style banlieue, casque sur les oreilles et look de rappeur. Son bon niveau d’éducation transparaît à chacune de ses apparitions. A lui d’exploiter son potentiel médiatique pour élargir le spectre de sa notoriété.»
Gourcuff se fiche complètement de sa notoriété et s’il a effectivement eu son bac Sciences et technologies industrielles à 18 ans, la plupart des joueurs qui crapahutent en Ligue 1 peuvent en dire autant. Mais bon, qu’importe : Yoann Gourcuff est toujours dans l’œil de celui qui le regarde. C’est aujourd’hui son secret. Attention : la règle vaut aussi pour ses parents, divorcés quand Yoann avait 13 ans. Le père est consulté sur la carrière du joueur et, plus généralement, les choses du ballon. La mère se charge du reste.
C’est elle qui, en 2006, contacte Didier Poulmaire pour prendre en main les affaires du gamin, sur la foi d’un article consacré à l’avocat d’affaires - et agent de Laure Manaudou - dans le Télégramme de Brest. Poulmaire, c’est un style : ce négociateur, parfois un peu borderline, a le mérite de prendre le foot pour ce qu’il est (un business) et d’être peu sensible à ce mélange d’infantilisation - «T’inquiète, petit, reste avec nous, tu toucheras le gros lot plus tard» - et d’empirisme dont le sport professionnel a le secret. Poulmaire, c’est aussi une méthode : faire disparaître ses clients - seul Adidas a aujourd’hui le joueur sous contrat, un partenariat antérieur à l’arrivée de son agent - pour créer un effet de rareté ; transformer le sportif en une sorte d’équivalent des stars de cinéma inaccessibles du siècle dernier.
Christian Gourcuff dit ça comme ça dans l’Equipe magazine : «En termes d’image, Poulmaire adhère à notre point de vue. Pas de profits immédiats mais des choses intelligentes et valorisantes.» De fait, Manaudou est devenue une icône people et a multiplié les partenariats haut de gamme (la holding de François Pinault, Lancel, la Société des bains de mer de Monte-Carlo) tout en perdant le sens de son sport.

L’internat sans une larme

Du point de vue d’un Poulmaire, Gourcuff, c’est encore mieux que Manaudou. C’est la page blanche. Et c’est le foot, les transferts à 40 millions d’euros, les commissions qui pleuvent comme à carnaval. C’est le grand monde : en mai, alors que le suspense sur la destination finale du gamin - Bordeaux ? Le Real Madrid ? Le Milan AC ? - est au summum, Gourcuff est vu à Lorient en train de déjeuner avec Alain Migliaccio, agent de stars (Zidane, Ribéry, Nasri…) et éminence grise du football français. Il faut savoir que Migliaccio se déplace rarement. Et quand il se déplace, on ne sait rien. Là, curieusement, le landerneau est au courant pratiquement en temps réel. Il faut se faire voir avec Gourcuff. Ceux qui le connaissent expliquent qu’il était moins disposé que pas mal d’autres - on euphémise - à mener ce genre de bal mais bon, ce genre de paradoxe, c’est toute l’histoire du sport.
Une enfance tranquille dans une banlieue pavillonnaire de Ploemeur (Morbihan) : un grand frère plus âgé de quatre ans et les gamins qui passent leurs journées à taper contre un mur un ballon de foot - le père est alors joueur professionnel - ou une balle de tennis, sport qui poursuivra Yoann longtemps : il y atteindra un excellent niveau, ce qui accréditera plus tard l’image d’une sorte de sportsman doué pour tous les sports de balle.
Yoann a 13 ans quand il file en internat au centre de formation de Ploufragan (Côtes-d’Armor) : ce jour-là, il ne verse pas la moindre larme, ce qui interpella ses parents. A 17 ans, il signe son premier contrat pro au Stade rennais, où son père entraîne l’équipe première. Sauf que Christian est viré : on explique alors à Yoann qu’il faut s’accrocher et faire la part des choses, le gamin reçoit le message cinq sur cinq mais divise ses éducateurs. Certains lui trouvent le sens du jeu. D’autres remarquent surtout sa lenteur : il semble décomposer ses gestes, comme si on le voyait sous la lumière d’un stroboscope.
Côté cour : une bagarre dans un bar (il expliquera avoir été provoqué), les premières petites amies et c’est tout. Yoann Gourcuff apparaît réservé, volontaire et tenace. Un jour de juin 2006, il fait le grand saut et signe au Milan AC, le Stade rennais récupérant 3,5 millions d’euros. Un détail : le matin même, le président de l’Olympique lyonnais, Jean-Michel Aulas, était encore persuadé de tenir le bon bout.

Le grand cirque milanais

En Lombardie, le petit gars de Ploemeur jure un peu dans le paysage. Tous ceux qui ont côtoyé le grand cirque milanais racontent la même chose : ces gars-là font peur. Elégants à en crever, les joueurs semblent se dissoudre dans une sorte d’ordonnancement réglé au battement de cil près, et où on ne distingue plus le dirigeant du footballeur, l’acteur économique du politique (berlusconisme oblige), la femme d’untel d’une attachée de presse ou d’une top model qui passe par là.
Pour un joueur qui sait du foot ce que la formation à la française a bien voulu lui inculquer, l’obstacle a quelque chose d’insurmontable. Gourcuff joue peu, se referme un peu plus et s’attire ce diagnostic de la cellule technique milanaise : le jeu étant la faculté à imprimer sa marque sur son environnement (le terrain et la coulisse sont liés), le Breton peut aller voir ailleurs. Dans France Football, le manager général du Milan, Ariedo Braida, résume l’affaire ainsi : «Peut-être n’a-t-il pas eu l’impression d’avoir la confiance totale et absolue de tout le monde.»
Gourcuff a résisté un peu, gentiment, à sa manière : ça se passe quand même souvent entre lui et lui. A deux kilomètres du centre d’entraînement de Milanello, il coupe la FM italienne et met à fond du Carlos Núñez - un joueur de musique celtique galicien - ou le bagad de Quimper. C’est bien la seule audace qu’on lui ait connue là-bas.

Ingénuité un peu crâne

Quand Gourcuff débarque en prêt - et en location, 1,4 million d’euros la saison - à Bordeaux en juillet 2008, c’est donc au titre de curiosité vaguement exotique, le mec qui a vu les vedettes milanaises jouer depuis le banc de touche, le type effacé, le fils de l’autre. On connaît la suite. Il y a dix jours, le gamin a encore franchi une marche : juste après le coup de sifflet final du match nul (1-1) arraché par l’équipe de France à Belgrade face à la Serbie dans un contexte incandescent, c’est lui qui est allé porter la parole tricolore au micro de TF1. En clair, il était mandaté par ses coéquipiers pour être, ce soir-là, le visage des Bleus. Et devant des millions de téléspectateurs, Gourcuff a fait du Gourcuff, en y mettant une ingénuité un peu crâne dont, par les temps qui courent (attaques incessantes contre Raymond Domenech, incertitudes quant à la qualification pour le Mondial 2010, bouderie de Franck Ribéry…), on avait un peu perdu le sens dans la maison bleue. Gourcuff est aussi précieux parce qu’il est neuf. Après Belgrade, son capitaine en équipe de France, Thierry Henry, lui a donc fait un compliment mesuré : «Il s’est mis au diapason.» En en disant le moins possible. Sur le moins de choses possible.
Partant, à quoi rêve-t-il ? Comme ça, on a l’impression qu’il ne le dira jamais. Ou bien seulement si la progression du joueur passe par l’exposition du bonhomme, ce qui n’est pas garanti : un Zidane, par exemple, a vite compris qu’il importait de ne surtout jamais donner prise et de grandir dans l’ombre. En attendant, si Gourcuff veut en passer par le ballon, il faut le suivre. Dans l’Equipe : «Sur un terrain, seul, je ne suis rien. Mes qualités sont faites pour jouer avec les autres. Je ne suis pas le genre de joueur à la Cristiano Ronaldo ou à la Ribéry, qui prend le ballon et dribble vingt-cinq mecs. Ce ne sont pas mes qualités. Et cela ne fait pas partie non plus de ma façon d’envisager ce jeu-là. Dans mon football idéal, il n’y a pas de dribble. Juste des passes. Pour moi, si on ne dribble pas, c’est positif. Parce que cela veut dire qu’il y a du mouvement, des partenaires disponibles, des décalages possibles.»

Eradiquer le désordre

On aurait tort d’y voir quelque chose de romanesque ou la recherche du paradis perdu : au vrai, c’est même exactement le contraire. Dans l’histoire du jeu, le dribble a précédé la passe. Et Gourcuff tombe pile dans la doxa moderne visant à éradiquer le désordre - à commencer par ce geste fantasque et par nature improvisé qu’est le dribble - au bénéfice d’une rationalisation de l’espace-temps. Là, on entend aussi le père. Yoann, sur Bordeaux : «C’est une chance de vivre à Bordeaux. La ville me ressemble. Les gens ne sont ni trop démonstratifs ni trop expressifs. Je suis posé, un peu pudique. Je suis Breton. A Bordeaux, tu sens qu’il n’y a pas que le foot. Il y a d’autres centres d’intérêt, donc on me laisse vivre. On ne s’occupe pas de ma vie privée. Les habitants sont bien élevés.» Cette obsession de la tranquillité, toujours. On se souviendra que les joueurs vedettes des années 2000 étouffent vite  
(libération.fr)

dimanche 6 septembre 2009

Gourcuff :j'ai pris du plaisir

BLEUS / YOANN GOURCUFF : « J'ai pris du plaisir »
Clément LEMAITRE
A Clairefontaine
Malgré le match nul concédé contre la Roumanie samedi soir, Yoann Gourcuff, le milieu de terrain des Bleus, a préféré retenir la qualité de jeu produite en première mi-temps. Avant de se projeter sur le déplacement en Serbie.  

Yoann Gourcuff, comment vous sentez-vous après le match nul de samedi soir contre la Roumanie (1-1) ?
C'est sur qu'on aurait préféré l'emporter. C'est comme ça. Il faut essayer de retirer le positif. Il y a eu de bonnes séquences de jeu, notamment en première mi-temps. On doit s'appuyer là-dessus car quand on joue comme ça, on devient très bon.

Comment expliquez-vous la maladresse de l'équipe de France devant le but ?
Je n'ai pas d'explications précises à donner. On s'est peut-être trop précipité. On a aussi eu un manque de réussite. Mais il ne faut pas lâcher et continuer à produire du jeu. Ça va nous sourire un jour.

Vous avez perdu le fil du match au moment où vous l'aviez en main…
On ne marque pas forcément dans notre meilleure période. On est plus performant en première mi-temps. Au niveau du jeu, c'est là qu'on a maîtrisé notre adversaire. Il y a eu beaucoup de disponibilité de la part des joueurs. C'est toujours plus facile de jouer au football quand il y a du mouvement. Après, on marque ce but qui nous fait du bien et derrière, il y a un certain relâchement physique et psychologique. On aurait dû continuer à mettre la pression sur l'adversaire. Quand on a marqué, on pensait avoir fait le plus dur.

Avez-vous eu peur, pendant le match, du hold-up ?

Dans un match de football, on ne sait jamais ce qui peut arriver. Tout est possible. Mais ça aurait été difficile de perdre au vu de la physionomie du match. L'équipe avait quand même envie d'aller de l'avant pour marquer ce deuxième but.

« Nous ne sommes pas découragés »
Etes-vous découragé ?
Non, on l'aurait été s'il n'y avait pas eu de jeu et si on n'avait pas réussi à se faire plaisir. Personnellement, j'ai pris du plaisir sur quelques séquences de jeu en première mi-temps. On peut s'appuyer là-dessus. Sur quelques actions, on a eu le geste juste. Mais le gardien roumain a été excellent, il faut le reconnaître. Sinon, collectivement, ce n'est pas notre meilleure prestation depuis le début de la phase éliminatoire. Il y avait aussi eu des bonnes choses en Roumanie et contre la Serbie.

Avez-vous eu l'occasion de discuter avec Julien Escudé à la fin du match ?

Non, on n'a pas discuté. Ce type d'erreur peut arriver. Les Roumains ont eu un maximum de réussite. Julien Escudé va très bien, il n'y a pas de problème. Il n'a pas été touché psychologiquement.

Est-ce facile de se projeter directement sur la Serbie, quatre jours après la Roumanie ?

On a conscience qu'il y a des choses à améliorer. Il faut se souvenir des choses qui ont été positives sur le terrain. Là-bas, il faudra être solide défensivement et ne pas prendre de but.

« Etre les patrons sur le terrain »
Vous aviez battu la Serbie au match aller. Quelle sera la clé du match retour ?
Il faudra essayer d'avoir la possession du ballon. D'être les patrons sur le terrain. On devra faire courir l'adversaire, du jeu en mouvement et des séquences à une ou deux touches de balle, en multipliant les débordements. Il faudra avoir de la justesse dans les derniers gestes. Pour cela, on a des attaquants qui évoluent dans les meilleurs clubs européens.

Vous allez jouer dans une grosse ambiance mercredi prochain. Est-ce que cela vous fait peur ?
On va essayer de se concentrer sur notre jeu, de faire douter la Serbie, de bien jouer au football et d'être solide défensivement. On a un groupe de grande qualité avec des joueurs qui évoluent dans les meilleurs clubs du monde. Donc on ne sera pas impressionné par l'ambiance. Si on arrive à créer les mêmes décalages que samedi soir, cela sera très positif.

Est-ce qu'un match nul en Serbie serait un bon résultat ?
Tout dépendra de la physionomie du match. L'idéal serait de gagner à Belgrade.

La première place du groupe 7 est-elle encore accessible ?
Pour l'instant, on se projette juste sur le match de mercredi contre la Serbie. On se prépare mentalement à un gros combat. Il faut récupérer physiquement. Pour l'instant, c'est la seule chose à laquelle on pense