un blog qui collectionne les articles et infos et donne des avis sur Yoann Gourcuff (né le 11/07/86)-------- Claude Cabannes (écrivain-journaliste) :J'aime le joueur Gourcuff. Il m'émeut par son élégance, son allure ,son port de tête ,on sent l'artiste en lui qui ne demande qu 'à s'exprimer .Il y a une certaine tristesse ,une retenue qui me touche .------------ bienvenue,willkommen,welcome--

Coucou, à tous mes visiteurs

Ici,on parle de Yoann ,du club où il joue ,de foot,de L' OL ,de L' EDF, (et pour les autres , si vous le voulez ,on peut en parler dans les commentaires ) et bien sûr dans le respect des uns et des autres .
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très privée" de Yoann ,ni sur des publications qui l'évoquerait sur des suppositions ,des extrapolations ou pour autre chose que le versant sportif hormis les actions en faveur d'associations ou si les infos viennent de lui par le biais d'ITW(,girondins tv,oltv ,c+,..etc ,reportages médias ou public pour des actions diverses et variées ).
Pas d'insultes ,ni de grossièretés ,ni d'allusions réprimées par la loi (raciste ,homophobes ...) SVP
Les photos ne sont pas ma propriété et dans la mesure du possible ,j'essaie de mettre le nom du photographe ou de l'agence il y a : Mrs Mouillaud ,Guiochon ,O et L ,Afp, Iconsport ,Maxxx ,OlGirzgones . ,Facebook ....Getty image .....et d'autres
J'aime le foot depuis longtemps,et je suis très heureuse d'échanger et de partager avec vous .
COCO
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lundi 19 janvier 2009

Yoann Gourcuff, décryptage d'un phénomène

S'il semble prématuré de prédire à Yoann Gourcuff un destin à la Zidane, force est de constater que le Breton apparaît plus constant que le champion du monde 1998 au même âge.
S'il semble prématuré de prédire à Yoann Gourcuff un destin à la Zidane, force est de constater que le Breton apparaît plus constant que le champion du monde 1998 au même âge. Crédits photo : AP

FOOTBALL - La nouvelle star de la Ligue 1, présentée comme le digne successeur de Zinédine Zidane, n'en finit plus d'étinceler.


Il a été l'homme du match contre le PSG (4-0), qui a permis à Bordeaux de revenir à un point de Lyon, avec une passe décisive et un but lumineux après une roulette et un double contact. Commentaire de l'intéressé : «L'action se déroule très rapidement. Je ne me suis pas posé trop de questions. C'est un but d'instinct.» Buteur, passeur… Il a déjà tout d'un grand. Décryptage d'un phénomène.
• Pourquoi explose-t-il cette saison ? Formé à Rennes, Yoann Gourcuff a parfait son apprentissage de 2006 à 2008 au Milan AC. Le champion d'Europe des moins de 19 ans, victime d'une forte concurrence chez les Rossoneri, avait presque connu une saison blanche l'année dernière. Prêté cet été à Bordeaux, il s'est vu confier les clés de l'entre-jeu par Laurent Blanc. Titulaire indiscutable dans un club évidemment moins huppé, il a eu la possibilité de s'exprimer à son poste de prédilection de meneur axial. Mis en confiance, il s'est construit un vrai physique lui permettant d'enchaîner les performances.
• Est-il en avance par rapport à Zidane ? La comparaison inévitable avec son glorieux aîné se justifie par ses exploits à répétition. Les deux joueurs à la morphologie similaire - ils mesurent 1,85 m - se ressemblent dans la gestuelle, dans la capacité à aimanter le ballon et à délivrer des passes décisives. C'est en Gironde que Zidane a éclos de 1992 à 1996. Zidane ? Un héritage lourd à porter : «L'épée de Damoclès, c'est la comparaison avec Zidane. Dès qu'il va faire quatre matchs moins bons tout le monde va lui tomber dessus. En montant en gamme, on s'expose plus ; c'est le piège  », analyse Gilles Dumas, directeur de SportLab Group, une agence marketing. S'il est prématuré de prédire à Gourcuff, un destin à la Zidane, force est de constater que le Breton apparaît plus constant que le champion du monde 1998 au même âge.
• Est-il déjà incontournable chez les Bleus ? Alors que Karim Benzema, l'autre grand espoir français, n'a pas encore complètement convaincu avec les Bleus, Gourcuff, six sélections, s'est déjà imposé chez les A. Il n'était pourtant encore que remplaçant avec les Espoirs en mars 2008… Pour sa première titularisation contre la Serbie, en septembre, il a illuminé le jeu des Bleus. Auteur d'un but, il a ensuite été déterminant contre la Roumanie, sauvant au passage la tête de Raymond Domenech.
• Quelle est sa marge de progression ? Outre sa capacité à gérer les temps forts et les temps faibles (voir ci dessous), il lui reste à s'imposer dans un grand club européen où la concurrence sera plus exacerbée qu'en France. À Bordeaux, le système de jeu est pensé pour lui.
• Va-t-il rester à Bordeaux ? Prêté aux Girondins avec option d'achat (15 millions d'euros), l'enfant de Ploemeur se garde bien de donner prise au jeu des spéculations. Les dirigeants du Milan AC, club auquel il appartient - où il touchait la saison dernière 1,20 M€ brut par an -, ont annoncé il y a quelques semaines leur intention de le faire revenir dans la capitale lombarde. «Je ne pense pas qu'ils veulent le récupérer. Pour eux, mieux il flambe, mieux c'est», confie un agent. Une certitude, Bordeaux est disposé à s'acquitter de la clause libératoire. Le principal intéressé sera-t-il d'accord pour continuer son aventure en Gironde ? «Si Bordeaux dispute la Ligue des champions la saison prochaine, il devrait rester une année supplémentaire. Il ne serait pas forcément judicieux de repartir à l'étranger. Surtout une année de Coupe du monde où il est dangereux de risquer une place de titulaire», poursuit l'agent. Si Gourcuff demeure en Gironde, son salaire estimé à 350 000 € mensuel devrait être réévalué.
• Quelle valeur a-t-il pour les sponsors ? Le Bordelais au sourire «ultrabright» attise les convoitises. Au point de voir un impresario essayer de doubler Didier Poulmaire, son avocat. «La différence entre un champion et une vedette tient à la capacité de la seconde à exister en dehors de la sphère sportive  », éclaire Gilles Dumas. L'actuel changement de statut de Gourcuff aiguise déjà l'appétit des annonceurs. «Nous privilégions les contrats ciblés où sa personnalité et ses aspirations seront mises en valeur. Il s'agit de créer une famille de partenaires accompagnant l'athlète plutôt que de multiplier les coups. L'argent n'est pas la première préoccupation de Yoann. L'idée étant que l'entreprise l'intègre à sa stratégie marketing», révèle Me Poulmaire. Éprouvée avec Amélie Mauresmo et Laure Manaudou, la méthode Poulmaire a conduit les parents de Yoann Gourcuff à solliciter son savoir-faire. Pour l'heure sous contrat avec Adidas uniquement, le Breton, qui a refusé quelques offres ces dernières semaines, pourrait s'engager sur la longue durée avec un opérateur de téléphonie mobile et devrait participer à une campagne sanitaire organisée par l'Union européenne et l'UEFA. ( le figaro)

lundi 12 janvier 2009

Mais où s'arrêtera Yoann Gourcuff

Auteur d'une superbe prestation, ponctuée d'un but splendide, lors de la victoire du BordeauxPSG (4-0), Yoann Gourcuff entame 2009 comme il avait terminé 2008. Sur les chapeaux de roue.



L'inévitable comparaison avec qui vous savez

Si Karim Benzema s'est imposé la saison dernière comme LA révélation du football français, l'attaquant Lyonnais doit aujourd'hui partager la vedette avec son collègue des Girondins de Bordeaux. Sur la lancée de sa première moitié de championnat, qui lui a permis d'intégrer l'équipe de France, Yohan Gourcuff évolue en effet un cran au dessus de tout le monde. En témoigne sa dernière sortie, dimanche face à Paris, où le jeune Breton aura encore livré un gros match, s'offrant même un but d'anthologie sur le 3-0, avec deux doubles contacts à l'entrée de la surface parisienne et une frappe imparable du pointu hors de portée pour Mickael Landreau. La grande classe.

Les comparaisons au Dieu Zinedine Zidane relèvent évidemment du cliché. Elles n'en sont pas moins inévitables. Bien des nouveaux Zizou ont été mis en avant ses dernières années, de Camel Meriem en passant par Samir Nasri ou Karim Benzema. Des parallèles plus souvent dus à l'origine ethnique des intéressés qu'à une vraie filiation dans le jeu. Mais s'il ne devait il n'y a voir qu'un seul successeur de ZZ, ce serait donc Gourcuff. De la même manière que Kobe Bryant s'est imposé comme le seul descendant de Mickael Jordan digne de ce nom dans la NBA. "Je concède une similitude sur des gestes précis. (...) J'ai conscience que certains de mes contrôles évoquent Zizou. Mais je ne fais rien pour, c'est naturel", avait d'ailleurs concédé Gourcuff, dimanche dans le JDD.

Gourcuff, c'est cadeauPlus le temps passe, et plus les 15 millions d'euros de clause libératoire fixé par le Milan AC dans le cadre du prêt de l'ancien rennais semblent dérisoires. Bordeaux devrait être disposé à s'en acquitter les yeux fermés. Reste à savoir si le principal intéressé sera d'accord pour continuer son aventure en Gironde. En cas de qualifications des hommes de Laurent Blanc pour la prochaine Ligue des champions, on peut imaginer que la réponse sera positive. Surtout dans une année de Coupe du Monde où il est dangereux de risquer de perdre sa place de titulaire.

Du côté du Milan, où Yoann est sous contrat jusqu'en 2012, on suit de prêt l'évolution du Français tout en se montrant évasif sur son éventuel retour en Lombardie. "J'ai reçu des textos de bonne année de la part de dirigeants et de Massimo Ambrosini, avec qui je suis en contact régulier", confiait d'ailleurs Gourcuff, toujours dans le JDD. "Ensemble, on parle de tout et de rien, jamais d'un possible retour à Milan. Mais je n'ai rien reçu de la part d'Ancelotti (l'entraîneur)." Avec de telles prestations, le Mister du Milan va peut-être finir par changer d'avis...(fluctuat net)

lundi 5 janvier 2009

Yoann Gourcuff : Breton de l'année 2008


Un enfant de la balle

5 janvier 2009
Le fils de l'entraîneur historique de Lorient. Le premier international breton depuis dix ans. Un symbole du rajeunissement de l'équipe de France. Avant tout cela, Yoann Gourcuff est un enfant de la balle, touché par la grâce du talent, guidé par la passion du jeu et porté par le goût de la compétition.
Un jour, il lui a fallu choisir entre le football et le tennis. La légende dit que c'est en février 1998, après sa victoire à l'Open Super 12 d'Auray, que Rafaël Nadal, onze ans et demi, opta définitivement pour le tennis. Battu au premier tour le lundi précédent, le seul Breton ayant franchi l'obstacle des qualifications était alors confronté au même dilemme. Yoann Gourcuff, plus jeune de cinq semaines que l'actuel nº 1 mondial de tennis, mit encore un an à se déterminer. Il le fit à front renversé de l'Espagnol. La pertinence des choix est une des qualités que les champions possèdent en partage.


« Il lui fallait une balle »


Quoi qu'en disent les astrologues, Yoann Gourcuff est du signe de la sphère. On peut en douter, opposer l'acquis à l'inné, évoquer l'influence extérieure, celle de l'environnement familial... Mais non, ça ne tient pas. « Son grand frère, Erwan, était plus attiré par la natation ou le vélo », se souvient Marine Thalouarn, sa maman. « Yoann, il lui fallait une balle. » La première qui ait laissé une trace dans la mémoire familiale était gigantesque pour un petit bonhomme de douze mois. C'était un ballon de foot noir et blanc formé de 32 panneaux de cuir cousus à la main, comme on les faisait alors. L'histoire remonte au siècle dernier. Une autre époque. Un temps où les familles participaient aux stages d'avant-saison. Un temps où les étés bretons étaient si chauds que les équipes de l'Ouest prenaient la direction des montagnes.


« Il était déjà précis »


Christian Gourcuff, entraîneur-joueur du Mans, avait emmené sa troupe à Morbier, dans le Jura. Tandis que les footballeurs « footballaient », les enfants batifolaient dans l'herbe grasse. Le petit Yoann, dans les parages immédiats de son premier anniversaire, poursuivait « à quatre pattes », un des ballons d'entraînement. Une main puis deux sur la grosse boule de cuir et il se redressa. Ce furent ses premiers pas. Balle au pied. Au fil des années, le ballon rétrécit. Sept ans plus tard, il était devenu un compagnon docile pour le petit garçon qui accompagnait son papa lors des entraînements d'un FC Lorient semi-professionnel. « Il était toujours derrière le but à jouer avec un ballon », se souvient Christophe Le Roux, le leader de l'équipe à l'époque. « Souvent, il adressait quelques frappes à Philippe Schuth, notre gardien. A la fin des entraînements, nous nous faisions parfois des passes. Il était passionné, il vivait pour le foot. » En désignant le petit muret jouxtant sa maison, sa maman esquisse un large sourire. « Il passait des heures à taper sur ce mur. C'était un besoin chez lui de shooter dans le ballon. » Ni les fleurs, ni les carreaux du voisinage ne s'en souviennent, car « il était déjà précis ». Ces exercices solitaires n'étaient qu'un pis-aller destiné à meubler entre deux matchs. Ceux joués dans la cour de l'école Lomener-kerroch, où la directrice Monique Nedelec n'a pas oublié ce garçon « au-dessus du lot mais pas personnel » ; ceux disputés dans les équipes du FC Lorient, où il a commencé à cinq ans en débutants, sans licence puisqu'on ne les délivrait déjà qu'à six.


« On peut remercier le grand-père de Diego »


Et puis, surtout, les « deux-deux » disputés avec ses copains de toujours, et d'aujourd'hui encore, Benjamin Perron, Dimitri Le Grand et Diego Yesso, dans la propriété du grand-père de ce dernier. Les arbres du parc se souviennent qu'il y avait du talent au mètre carré : tous ont joué au minimum en CFA 2 et deux d'entre eux ont été professionnels. « On peut remercier le grand-père de Diego, qui les invitait toutes les semaines. C'est peut-être lui qui a déclenché sa vocation », ose la maman. Peut-être remercier Diego lui-même, qui précéda son copain au Centre de préformation de Ploufragan (Côtes-d'Armor) en faveur duquel le petit Yoann se détermina lorsqu'il dut choisir entre la petite et la grosse balle. Les profs de tennis du Creps de Poitiers ne le verront jamais arriver.(le télégramme)

dimanche 4 janvier 2009

Yoann Gourcuff sportif breton de l'année

Yoann Gourcuff sportif breton de l'année


Sportif breton de l'année. Le meneur de jeu des Girondins de Bordeaux succède au palmarès à Laëtitia Le Corguillé.

Le championnat de Ligue 1 s'était étiré jusqu'au 23 décembre et un ultime déplacement (victorieux) des Girondins à Toulouse. Dans la foulée, Yoann Gourcuff a éprouvé le besoin de souffler. Loin de Bordeaux, loin de Lorient, loin du foot. Loin de tout. Une petite semaine de vacances, de break et de récupération en Thaïlande.

La remise du trophée de sportif breton de l'année, décerné par les journalistes sportifs bretons de la rédaction d'Ouest-France, s'est effectuée hier au domicile de son père Christian, le coach du FC Lorient, pas très loin de là où Yoann a chaussé ses premiers crampons. Il succède ainsi à Laëtitia Le Corguillé, vice-championne olympique de BMX à Pékin.

« C'est le plaisir qui a guidé ma saison. » Plus qu'un palmarès 2009 en béton armé, Yoann Gourcuff met en avant la passion et le bonheur qui l'ont accompagné douze mois durant. « Et tant qu'il y aura ce plaisir, les résultats devraient suivre ... » Avec Bordeaux d'abord, avec les Bleus ensuite, « si je suis sélectionné ».

Lentement mais sûrement. Patiemment mais avec talent. Il y a un an, les journalistes bretons de la rédaction sportive d'Ouest-France avaient placé Yoann Gourcuff sur la seconde marche des sportifs bretons de l'année. Une titularisation fracassante face à la Serbie en septembre 2008 avait marqué les esprits. Puis un an durant, le meneur de jeu des Girondins de Bordeaux n'a cessé de marquer les esprits. De confirmer match après match, tant en sélection qu'en club, tant en Ligue 1 que sur la scène européenne.

Yoann Gourcuff, en 2009, s'est aussi bâti un palmarès des plus enviables : le championnat de France de Ligue 1, la Coupe de la Ligue (face à Vannes, 4-0) et le Trophée des champions (face à Guingamp, 2-0). Individuellement, il a remporté l'Oscar du meilleur joueur de Ligue 1 2008-2009 (élu par les autres joueurs du championnat), le titre de footballeur français de l'année 2009 attribué par le bi-hebdomadaire France-Football.N'en jetez plus. Tiens ! Il aura 24 ans le 11 juillet prochain, jour de la finale de la Coupe du monde.