un blog qui collectionne les articles et infos et donne des avis sur Yoann Gourcuff (né le 11/07/86)-------- Claude Cabannes (écrivain-journaliste) :J'aime le joueur Gourcuff. Il m'émeut par son élégance, son allure ,son port de tête ,on sent l'artiste en lui qui ne demande qu 'à s'exprimer .Il y a une certaine tristesse ,une retenue qui me touche .------------ bienvenue,willkommen,welcome--

Coucou, à tous mes visiteurs

Ici,on parle de Yoann ,du club où il joue ,de foot,de L' OL ,de L' EDF, (et pour les autres , si vous le voulez ,on peut en parler dans les commentaires ) et bien sûr dans le respect des uns et des autres .
A LIRE: Si vous voulez que vos commentaires soient publiés :
Pas de commentaires sur" la vie
très privée" de Yoann ,ni sur des publications qui l'évoquerait sur des suppositions ,des extrapolations ou pour autre chose que le versant sportif hormis les actions en faveur d'associations ou si les infos viennent de lui par le biais d'ITW(,girondins tv,oltv ,c+,..etc ,reportages médias ou public pour des actions diverses et variées ).
Pas d'insultes ,ni de grossièretés ,ni d'allusions réprimées par la loi (raciste ,homophobes ...) SVP
Les photos ne sont pas ma propriété et dans la mesure du possible ,j'essaie de mettre le nom du photographe ou de l'agence il y a : Mrs Mouillaud ,Guiochon ,O et L ,Afp, Iconsport ,Maxxx ,OlGirzgones . ,Facebook ....Getty image .....et d'autres
J'aime le foot depuis longtemps,et je suis très heureuse d'échanger et de partager avec vous .
COCO
ps : un PSEUDO ou une INITIALE signant les com's me semble souhaitable ,c'est un minimum et cela facilite les échanges ! MERCI
Des libellés sont en bas de page pour faciliter des recherches ,un clic sur un mot et les articles concernés s'affichent


samedi 27 décembre 2008

Gourcuff, la classe récompensée



Imago
Notre rédaction vous a proposé d'élire le meilleur joueur de la première partie du Championnat de France de Ligue 1 2008/2009. Entre le 23 décembre et le 24 à midi, 2377 d'entre vous se sont prononcés pour désigner Yoann Gourcuff joueur de la première partie de la saison. Le scrutin a été plus que serré puisque, après double comptage des voix, le Bordelais devance Karim Benzema d'une toute petite voix !
1. YOANN GOURCUFF (Bordeaux) – 524 voix
Peut-on être prophète en son pays ? La réponse est oui. Plus qu'en Italie, répondrait même Yoann Gourcuff. Parti de Rennes vers le Milan AC en 2006, le fils de Christian est revenu cet été. Prêté par les Rossoneri aux Girondins de Bordeaux, le meneur de jeu a repris son envol et confirmé les promesses entrevues lors de ses débuts bretons. Dès sa première sortie en Ligue 1 sous le maillot au Scapulaire, le numéro 8 bordelais (3 buts, 5 passes décisives) a fait parler sa technique et son talent. Buteur et passeur, il a sorti les Girondins d'un mauvais pas (Caen, 2-1). Après cette première réussie, les belles performances se sont enchainées et, logiquement, Raymond Domenech a fait appel à celui qui, on ne peut s'en empêcher, a quelques points communs avec un certain Zinédine Zidane. Des gestes, des allures, un toucher de balle qui rappellent le meilleur joueur français de la dernière décennie. L'équipe de France a vite adopté sa belle gueule. La France du football aussi.
Aussi doué que discret, Yoann Gourcuff tranche avec les canons habituels et les autres jeunes footballeurs au comportement qui prête souvent à caution. Gourcuff n'a pas le verbe haut. Le garçon est poli, bien élevé et ne parle pas pour rien dire. Ses réponses, il les donne ballon au pied. Et se montre rarement hors-sujet. Si Bordeaux est aujourd'hui dauphin de l'Olympique Lyonnais, il le doit en partie à son stratège qui a réussi un sans-faute lors de la première partie de la saison. Seul échec, collectif celui-là, l'élimination des Girondins dès la phase de poule de la Ligue des Champions. Vu le casting du groupe (Chelsea, Roma), il n'y a cependant pas de quoi rougir. Et Gourcuff, 22 ans, aura d'autres occasions de goûter aux folles soirées de C1. Avec Bordeaux ? L'option d'achat du joueur s'élève à 15 millions. Pas grand-chose pour un tel joueur.(eurosport)

lundi 15 décembre 2008

octobre 2008 retour à lorient....souvenir

Yoann Gourcuff: le retour de l’enfant prodige
A 22 ans, Yoann Gourcuff a déjà tout connu. Entre ses années rennaises, son escapade milanaise et son prêt chez les Girondins de Bordeaux, l'ancien pensionnaire du centre de formation du FC Lorient a vécu les mille vies d'un vieux footballeur trentenaire. «En 2 ans, il a acquis une expérience que certains n'acquièrent pas en 15 ans», confirme son père, Christian Gourcuff, coach des Merlus lorientais.

Ne manquait plus au palmarès du jeune prodige qu'une sélection chez les Bleus. Le 20 août, Raymond Domenech exauce son vœu en lui faisant jouer quelques secondes du match amical Suède-France à Göteborg. Ce week-end, il est dans le groupe pour le match Autriche-France. Peut-être le début d'une longue histoire en bleu pour ce milieu qui a pourtant failli se perdre sur le banc de l'AC Milan.

Les sirênes de San Siro

En 2006, Gourcuff aurait en effet pu choisir le confort. Adulé par le Stade de la Route de Lorient après trois saisons dont deux pleines en Ligue1 (36 matchs et 6 buts en 2005-2006), il est réclamé par le champion de France lyonnais. A 20 ans, en fin de contrat avec Rennes, il préfère céder aux sirènes du Milan AC. Son père, adepte du beau jeu, l'a élévé dans l'admiration de l'entraîneur mythique Arrigo Sacchi. «Comment refuser une telle proposition? Il n'y avait rien de prémédité à son départ de Rennes, c'est tout simplement difficile de dire non à un de ses rêves», rappelle Christian Gourcuff. Le fiston va d'abord impressionner San Siro avant de se retrouver empêtré dans le milieu de terrain surchargé de stars des Rossoneri (Kaká, Seedorf, Pirlo, Gattuso ou encore Ambrosini).

A première vue, l'expérience milanaise n'a pas foncièrement changé Yoann Gourcuff. Toujours cette même belle gueule de Ronaldo breton, cette façon sage de répondre aux questions gentilles des journalistes et cette technique limpide balle au pied. Une impression démentie par son père. «A Milan, il a beaucoup évolué. Lors de sa première saison (21 matchs, 1buts), il a pas mal joué et s'est renforcé tactiquement, physiquement et dans sa lucidité à conserver le ballon. La deuxième année (15 matchs, 1 but), il a joué des fins de rencontres. Il a mûri mentalement car c'est très dur d'être jugé toute une saison en touchant seulement 3-4 ballons par match.»

Un rêve italien qui lui a sans doute coûté quelques sélections. Alors que Nasri, Benzema, et Ben Arfa ont commencé à prendre leur marque avec les Bleus dès 2007, lui n'a connu l'équipe de France qu'au mois d'août grâce à son début de saison tonitruant avec les Girondins. Une sélection où l'énième successeur de Zidane devra trouver sa place. «Il a des capacités comme joueur-relais, il peut alimenter des attaquants», déclarait Raymond Domenech pour jusitifier son choix. «Yoann peut jouer à beaucoup de postes différents. A Bordeaux, comme à Milan, il joue très avancé. Moi j'ai souvent pensé que son poste idéal serait d'être plus reculé, face au jeu pour lancer les autres, un peu à la façon d'un Pirlo par exemple», analyse Christian Gourcuff.

A 22 ans, déjà 5 saisons au plus haut niveau derrière lui, Gourcuff donne l'impression de démarrer une deuxième carrière. «Cette saison est très importante pour moi», confiait-il d'ailleurs lucidement à son retour dans l'hexagone cet été. Sa nouvelle vie démarre en tout cas très fort.

REUTERS ¦ Le Bordelais Yohann Gourcuff (à droite), à la lutte avec le parisien Jérôme Rothen lors de la victoire du PSG 1-0, samedi 16 août 2008, lors de la 2e journée de Ligue1
(via gourcuffenforce)

jeudi 11 décembre 2008

Yoann Gourcuff : "Trop tôt pour penser à mon avenir"


Conscient d'avoir pris une autre dimension avec Bordeaux et en équipe de France, le jeune milieu de terrain ne sait pas encore s'il portera le maillot girondin la saison prochaine.
Avec déjà trois buts et quatre passes décisives à son compteur en Ligue 1, Yoann Gourcuff est devenu le maître à jouer de Bordeaux. Le problème, c'est qu'il n'est que prêté aux Girondins par le Milan AC et que la clause de départ s'élèverait entre 12 et 15 millions d'euros. Le jeune prodige pourrait donc très bien retourné en Série A la saison prochaine, avec un nouveau statut au sein des Rossonerri. La balle est dans son camp, mais il n'a pas encore pris sa décision. "Cela se fera en temps et en heure, vers la fin de saison. C'est beaucoup trop tôt pour y penser, confie-t-il dans Sud Ouest. Avec des matches de grande importance tous les trois jours, je ne peux pas me laisser perturber par l'avenir. Je profite du moment présent, je m'éclate dans cette équipe, sans me poser de question sur mon avenir."Quant à l'avenir de Laurent Blanc à Bordeaux, c'est un aspect qu'il faudra voir, forcément", explique l'ancien Rennais. 
Quoi qu'il se passe à l'intersaison prochaine, Yoann Gourcuff est d'ores et déjà heureux de sa première partie de saison avec Bordeaux. "Je suis très heureux, déjà, d'être sur le terrain. Je prends beaucoup de plaisir à jouer. J'essaie de donner le maximum à mes coéquipiers, de les placer dans les meilleures conditions. Je sens leur confiance et celle du staff en retour, c'est intéressant. Je dois garder cette motivation et faire attention à ma forme physique." Une forme physique qui sera capitale pour les Girondins, en Ligue 1 et en Coupe de l'UEFA, mais aussi pour les Bleus, dont il est devenu un titulaire indiscutable.(sport week)

lundi 8 décembre 2008

Milan espère le retour de Gourcuff

L1 / BORDEAUX :  Gourcuff en terrain (re)conquis
Aurélien CANOT
Six mois après avoir quitté le pays sur une deuxième saison milanaise décevante, Yoann Gourcuff retrouve l'Italie. De nouveau très coté, le Bordelais fait beaucoup de jaloux du côté du Milan où l'on souhaite son retour au plus vite.  

Eté 2006. Tout avait pourtant si bien commencé. Un but face à l'AEK Athènes pour son premier match de Ligue des Champions sous le maillot du Milan et c'est toute l'Italie qui s'enflammait pour ce jeune joueur arrivé de Rennes à l'intersaison. Egalement contacté par Lyon et Paris, Yoann Gourcuff avait aussi la possibilité de prolonger son contrat au Stade Rennais. Mais le prestige du grand et riche AC Milan avait eu le dessus sur tous ses concurrents. Ravi de rejoindre cette équipe que lui avait conseillée son père, Christian l'entraîneur de Lorient, le Breton devait pourtant rapidement déchanter.

Barré dans le onze de départ par des concurrents aussi intouchables que Kaka, Seedorf, Pirlo, Gattuso ou Ambrosini, Gourcuff ne devait se contenter que de quelques apparitions à intervalles très irréguliers. A l'arrivée, si la recrue milanaise rendait plutôt de bonnes copies lorsqu'elle était utilisée, cette première saison en Lombardie se terminait avec seulement 21 matchs joués en championnat. Maigre total pour ce milieu de terrain créateur souhaité par Arsenal et le PSG également. Des contacts qui revenaient d'ailleurs rapidement à la surface puisque la deuxième année de Gourcuff au Milan était encore pire que la première. L'actuel meilleur élément des Girondins de Bordeaux ne débutait que quatre matchs. Pour juste un but marqué et quinze apparitions seulement au total.
Lorsque la piste bordelaise se présente il y a quelques mois, Gourcuff, en manque flagrant de plaisir, l'emprunte sans hésiter. Un prêt en Gironde qui se passe tellement bien que l'Italie refait aujourd'hui les yeux doux à la dernière trouvaille en date de Raymond Domenech. Les Milanais les premiers, auxquels le Bordelais appartient toujours puisqu'il a tout de même accepté de prolonger jusqu'en 2012. « J'espère que Yoann retournera au Milan et jouera sous ce maillot », déclarait ainsi récemment l'entraîneur Carlo Ancelotti. Pour le grand retour de Gourcuff sur les terres italiennes, mardi avec Bordeaux sur la pelouse de la Roma, jamais l'Italie n'a donc semblé aussi pressée de récupérer celui qui avait fait ses valises dans le plus grand silence. Pourtant, la venue de l'ancien Milanais au stade Olympique fait déjà beaucoup de bruit. Si Gourcouff est de nouveau le héros bordelais mardi, ça pourrait même devenir assourdissant. Aurélien CANOT(sport 365)

vendredi 5 décembre 2008

Gourcuff pas encore fixé

L1 / BORDEAUX : Le Bayern suit toujours Gourcuff

Ignazio GENUARDI
vendredi 05 décembre 2008
Actuellement prêté par le Milan AC, Yoann Gourcuff, le meneur de jeu des Girondins de Bordeaux, aurait tapé dans l’œil des recruteurs du Bayern Munich. Les Bavarois pourraient passer à l’attaque dans les prochains mois. Enfin si les événements le permettent…  

Alors que nous vous faisions part de l’intérêt du Bayern Munich pour Yoann Gourcuff il y a déjà quelques semaines (voir par ailleurs – 268370), les Bavarois seraient récemment passés à la vitesse supérieure sur le dossier de l’international français. Un émissaire de l’actuel deuxième de Bundesliga est d’ailleurs attendu dans les travées du stade Chaban-Delmas, vendredi soir, pour assister à la rencontre face à Valenciennes (17eme journée de Ligue 1).
Prêté par le Milan AC, l’ex-Rennais se refait une santé chez les Girondins de Bordeaux qui bénéficient d’ailleurs d’une option d’achat pour le transférer définitivement à la fin de la saison. Le club du président Jean-Louis Triaud a jusqu’à la mi-avril pour débourser les 13,5 millions d’Euros nécessaires à l’opération (*) mais aussi s’aligner sur les importantes prétentions salariales du jouer. Mais l’heure n’est pas à la précipitation.
Le joueur n’a pas encore arrêté son choix
Le meneur de jeu ne s’est en effet pas encore clairement positionné sur son avenir. Yoann Gourcuff souhaiterait encore patienter un moment avant d’effectuer son choix. Histoire d’avoir toutes les cartes en main. Sous contrat jusqu’en juin 2012 avec les Rossoneri, l’international français ne serait pas contre un retour en Lombardie mais sous certaines conditions, notamment en raison de la concurrence de joueurs tels que Clarence Seedorf, Ronaldinho et Kaka.
Le Bayern Munich serait ainsi à l’affût d’une éventuelle opportunité estivale. Selon une source italienne, le Milan AC pourrait se laisser tenter par une offre avoisinant les vingt millions d’Euros. Manchester City, Valence, Arsenal et l’AS Rome seraient d’autres clubs attentifs à la situation du fils de l’entraîneur lorientais Christian Gourcuff. Mais en attendant, patience.
(*) : Les Bordelais ont déjà déboursé près de 1,5 millions d’Euros pour obtenir le prêt payant de l’international français.(sport 365)

jeudi 4 décembre 2008

Forum Girondins mag / Gold FM avec Yoann Gourcuff

Comme vous avez pu le découvrir dans Girondins mag, sorti aujourd'hui, nous vous proposons de lire la dernière partie du Forum consacrée à Yoann Gourcuff, sur le blog. Autour de Yoann Gourcuff, Alain Bauderon (Gold FM), Cyril Jouison (Girondins mag) entourés d'Alexandre et Nadège (lecteurs-auditeurs) s'intéressent à ce qui se passe dans la vie de l'international bordelais lorsqu'il ne chausse plus les crampons. A lire sans attendre...


Thème 5 : Questions diverses.
  
Gold FM : Avant d’entamer cette dernière partie du Forum, nous tenons à vous remercier d’y avoir participé. Nous sentons que la vérité, pour vous, est celle du terrain. Vous n’avez pas forcément envie de vous livrer, cela se sent non ?
Je suis quelqu’un d’assez mystérieux. J’aime bien garder les choses pour moi et ne pas trop me dévoiler. (…)


Gold FM : Est-ce une forme de protection ?
Tout à fait, je me lâche véritablement sur le terrain ou lorsque je suis dans un cercle intime avec ma famille et mes amis. Quand on est un personnage public, il est important de faire attention à son image en restant discret.

Gold FM : En dehors du football, que faites-vous ?
Depuis que je suis arrivé à Bordeaux, je n’ai pas eu l’occasion de faire beaucoup de choses. Entre les entraînements, les repas, les matches et les mises au vert, cela nous laisse peu de temps pour en profiter. L’accumulation de fatigue et la pression mentale n’arrangent rien. Il y a beaucoup de tension autour du football donc il est important de se ménager des moments de repos. J’ai quand même pu faire quelques petites sorties à la plage et en bateau.

Nadège : Comment trouvez-vous la ville de Bordeaux et les Bordelais ?
Très sympas. J’habite en centre-ville et c’est vraiment très agréable. Je m’y sens vraiment bien. L’architecture est très jolie. Ensuite, contrairement à ce que l’on m’avait dit, je me retrouve dans le comportement des Bordelais. Les gens sont respectueux et éduqués, pour un footballeur, c’est très agréable. Ils n’osent pas trop déranger. Ils nous reconnaissent, nous témoignent certaines attentions. Dans d’autres pays ou d’autres villes, les gens peuvent moins intelligents voire moins éduqués.



Gm : Vous avez connu Milan. Peut-on comparer Milan et Bordeaux ?
Ce sont deux villes, deux cultures et deux façons de vivre très différentes. Milan est la capitale de la mode. On y croise beaucoup de belles personnes. On y trouve, à la fois, le goût du détail et un côté très superficiel. Même si vivre à Milan peut être enrichissant, je me retrouve davantage dans une ville comme Bordeaux.

Gold FM : Yoann Gourcuff, figure de mode. Cela pourrait-il être une idée d’après carrière ? Peut-être avez-vous déjà des sollicitations ?
On en parle mais pour l’instant, je tiens à me consacrer à mon métier de footballeur. Avec le temps, cette envie me viendra peut-être. Pour l’heure, ce n’est pas une priorité. Je n’ai pas le désir de faire cela pour l’instant.

Gold FM : Qu’avez-vous fait de vos rêves d’enfant ?
Ils ont été réalisés !

Gold FM : Quels pouvoirs fantastiques aimeriez-vous avoir ?
Pouvoir aider tous ceux qui sont pauvres, qui souffrent et guérir ceux qui sont en mauvaise santé !

Gm : Qu’auriez-vous fait si vous n’aviez pas pu être footballeur ?
Tennisman.

Gold FM : Quel est votre juron préféré ?
Je ne dis jamais de gros mots ! (Rires)

Gold FM : Que feriez-vous si vous étiez Président de la République ?
J’étudierai les impôts.

Gold FM : Qu’est-ce que le bonheur parfait ?
Une bonne santé pour la famille et les amis. Prendre du plaisir dans son métier. Etre en paix avec soi-même.

Alexandre : Vous n’avez que 22 ans mais, après votre carrière, resterez-vous dans le football ?
Je ne me suis pas posé la question. Il est possible que je reste dans le milieu du sport. On en reparlera quand cela se présentera. J’ai connu des joueurs qui étaient lassés par le milieu du football au bout d’un certain moment.

Nadège : Vous arrive-t-il d’aller sur les forums de supporteurs pour voir ce qu’il est écrit sur vous ?
Jamais ! En revanche, mon entourage le fait et me tient informer.

Gold FM : Lorsque nous avons préparé ce Forum et demandé aux lecteurs et auditeurs de participer. Une question est revenue. A votre avis, laquelle est-ce ?
Si je suis célibataire ?

Gold FM : Ce n’était pas celle-ci mais elle a beaucoup été posée également ! Alors ?
Je le suis !

Gold FM : Mais il s’agissait plutôt de…
… Est-ce que je vais être girondin la saison prochaine ?

Gold FM : Que pouvez-vous répondre à toutes ses attentes ?
Je ne peux pas encore y répondre. Il reste beaucoup de matches à jouer. Je n’ai pas envie de me disperser avec ces choses-là. En effet, une réunion se fera entre le Milan AC, les Girondins et moi-même. Il faudra un accord des trois parties pour arriver à prendre une décision. Ce n’est pas encore à l’ordre du jour car il reste trop de paramètres encore inconnus à ce jour.

Gold FM : Le fait que Laurent Blanc puisse être l’entraîneur du Club la saison prochaine et que l’Equipe de France se qualifie pour la Coupe du Monde seront-ils des arguments qui compteront dans votre décision ?
Effectivement. Il faut savoir que, dans ce groupe, il y a des joueurs cadres. Nous avons un très bon groupe. Il est important de connaître l’équipe prévue pour la saison prochaine.

Merci Yoann.

Retrouvez les quatre premières partie du Forum Girondins mag / Gold FM avec Yoann Gourcuff dans Girondins mag, en kiosque dans 57 départements de France Métropolitaine.



mardi 2 décembre 2008

Le fabuleux destin de Yoann Gourcuff


Gourcuff & Terry.jpg
Retour sur le mercredi 25 novembre, première mi-temps du match Bordeaux-Chelsea sur TF1. Un soir de Ligue des Champions. Yoann Gourcuff récupère un ballon sur la ligne médiane. « Le coup du foulard » sur deux joueurs du club londoniens. Le (beau) geste est aussi spontané que génial. Surpris autant que vexé, John Terry, figure emblématique du football anglais, et dont le nom et l’allure évoquent plus un révolté de la Bounty qu’un Lord de la chambre, plaque le jeune insolent, laissant traîner au passage ses crampons sur le dos du français. La faute sonne comme un rappel à l’ordre. Faire ce genre de feinte à John Terry, c’est un crime de lèse majesté. Je hurle moi aussi au crime : protégeons les artistes ! Sortez ce rustre de John Terry Monsieur l’arbitre !
La suite est pour le moins surprenante. On pourrait s’attendre à ce que l’apprenti-sorcier se soumette au donneur de leçon au palmarès et à la carrière déjà bien remplie. Pourtant, aussitôt relevé, Gourcuff vient tancer le capitaine anglais du regard. L’attitude est franche et sans équivoque. Le message est clair : il ne se laissera plus faire. La scène se donne à voir comme un rite d’institution. L’institution d’un nouveau statut. Celui de quelqu’un doté d’un pouvoir d’indignation. Comme dans les meilleurs documentaires du National Geographic, quand deux animaux se préparent au combat, Gourcuff teint tête et il parade. Sur le moment, je pense qu’aussi insupportable qu’elle soit pour le joueur, la ressemblance avec Zidane est de plus en plus flagrante. L’artiste a aussi du caractère, et il l’affirme face au plus grands. Ce qui a sans doute cruellement manqué à un certain Philippe Vercruysse, un temps pressenti comme le nouveau Platini au milieu des années 80 et auquel je repense à ce moment précis. Comme Zidane (en provenance de Cannes) et Gourcuff, Vercruysse était arrivé d’un club « middle class » pour prendre son envol au Girondins de Bordeaux. Vite catalogué comme trop gentil, il aura fait une belle carrière, sans atteindre les sommets de celui qui l’avait précédé. Je fais le pari qu’il en sera tout autrement pour Gourcuff. A peine le temps de me le dire, et le voilà qui enchaîne deux roulettes très « zidaniennes » avant d’adresser un tir spontané difficilement détourné par le gardien de Chelsea. L’attitude et le talent : de vraies dispositions pour une carrière à la … J’arrête là, il paraît que ça l’agace !Thierry Teboul (l'express)

mercredi 26 novembre 2008

Avec Gourcuff, tout est possible


C'EST un match comme il les aime, un défi à la hauteur de son nouveau standing, une rencontre faite pour lui. Dans un stade Chaban-Delmas bouillant et archicomble, le Bordeaux de Gourcuff a rendez-vous avec son histoire ce soir devant . Une victoire face au leader du Championnat d'Angleterre lui ouvrirait le chemin des huitièmes de finale de la plus prestigieuse des compétitions européennes. Si son chef d'orchestre continue son récital, le club bordelais peut rêver. L'importance prise par le meneur des Bleus de France dans le jeu des Girondins est en effet considérable. Samedi dernier face à Rennes (1-1), au-delà de son but, l'intermittent du spectacle à Milan la saison dernière a encore survolé les débats. « On a vu de près ce dont il est capable », souriait l'entraîneur rennais Guy Lacombe. Face à Chelsea, la barre est beaucoup plus haute mais en salive d'avance. « C'est une rencontre très importante pour nous. Notre objectif, c'est la qualification. Les deux équipes doivent obtenir un résultat. Ce sera un beau match, ouvert et excitant à jouer. Je pense que tout est possible pour nous. Nous ne devrons pas faire n'importe quoi, mais être au contraire bien organisés. Chelsea a de grosses individualités capables de faire la différence en un contre un », précise le meneur de jeu des Girondins. Avec deux réalisations contre l'AS Roma et à Cluj, Yoann Gourcuff a déjà inscrit la moitié des buts de son équipe en Ligue des champions. Chelsea est prévenu. « Ce qu'il réalise cette saison est incroyable. Yoann est entré dans une autre dimension », estime le gardien des Blues, , son ancien partenaire au Stade rennais. « C'est un joueur très efficace, capable de réaliser des actions de grande classe et de bien faire jouer ses coéquipiers. Mais Yoann possède aussi un gros moteur (sic). Il défend sans rechigner et c'est très précieux pour un entraîneur. Il est généreux mais il sait aussi que le plus dur commence pour lui », juge Laurent Blanc. Attendu au tournant Performant dans les matchs à haute tension avec l'équipe de France contre la Serbie et en Roumanie, Yoann Gourcuff est attendu au tournant, comme son équipe, et il le sait : « Le regard des autres a peut-être changé mais je suis toujours aussi exigeant avec moi-même. Chaque match a sa vérité. J'aime donner le ballon et le redemander aussitôt, évoluer dans un petit périmètre ou jouer long, mettre mes coéquipiers en situation favorable. J'essaie de me placer dans les intervalles, de jouer entre les lignes. En Ligue des champions, il y a plus d'espaces qu'en championnat, c'est plus facile… » Pour Yoann Gourcuff et Bordeaux, c'est le moment de vérité. LA QUESTION Pourquoi Ulrich Ramé a-t-il déclaré forfait ? LE GARDIEN international de Bordeaux, absent depuis près de quatre semaines, pour une lésion à l'adducteur droit, a repris l'entraînement, mais il a été jugé « trop juste » pour affronter Chelsea. C'est donc Matthieu Valverde, 25 ans, qui a déjà assuré à neuf reprises cette saison l'intérim de Ramé — y compris en C 1 contre Rome (1-3) et à Cluj (2-1) — qui jouera ce soir. LES EQUIPES BORDEAUX - CHELSEA (Ang) Ce soir, 20 h 45, au stade Chaban-Delmas. Arbitre : M. De Bleeckere (Bel). Bordeaux : Valverde - Chalmé, Planus, S. Diawara, Jurietti - Fernando, A. Diarra (cap.) - Gouffran, Gourcuff, Wendel - Chamakh. Chelsea : Cech - Bosingwa, Terry (cap.), Ivanovic, As. Cole – Mikel - J. Cole, Ballack, Lampard, Malouda - Anel
Le Parisien

vendredi 14 novembre 2008

Jean-Michel Aulas veut récupérer Yoann Gourcuff à n'importe quel prix !


Jean-Michel Aulas veut récupérer Yoann Gourcuff à n'importe quel prix !


Jean-Michel Aulas, le président de l’Olympique Lyonnais, est toujours intéressé pour accueillir le Bordelais.

Rédigé le 14/11/2008 à 17h22 par Phillipe Fischetti
Avant le choc Lyon-Bordeaux de dimanche, le président de l’Olympique Lyonnais a ouvertement déclaré son intérêt pour Yoann Gourcuff. Dans une interview accordée à Sud Ouest, Jean-Michel Aulas déclare : "Évidemment, c'est un joueur qui intéresse l'Olympique Lyonnais, je dirais quel que soit le prix. C'est vraiment un joueur de grand talent et qui a son avenir devant lui. Je ne dis pas ça pour concurrencer Bordeaux. N'importe quel grand club serait intéressé". 

Tout en regrettant : "Quand Yoann Gourcuff a quitté le Stade Rennais, il était très près de venir à Lyon. J'étais allé moi-même le voir à Rennes, ainsi que son papa. Je n'avais pas été suffisamment convaincant. Déjà courtisé par l'OL lorsqu'il évoluait à Rennes, Gourcuff est pour le moment prêté aux Girondins avec une option d'achat.

A noter que les Bordelais ont jusqu'au mois d'avril pour lever l'option d'achat. A moins que........(morefoot.com)

Aulas aime Gourcuff

Dans un entretien à Sud-Ouest, Jean-Michel Aulas évoque son intérêt pour Yoann Gourcuff. «Quand il a quitté le Stade Rennais, il était très près de venir à Lyon. J'étais allé moi-même le voir à Rennes, ainsi que son papa. Je n'avais pas été suffisamment convaincant, explique le président lyonnais à quelques heures d'un match Lyon-Bordeaux très important. Mais évidemment, c'est un joueur qui intéresse l'Olympique Lyonnais, quel que soit le prix. C'est vraiment un joueur de grand talent et qui a son avenir devant lui. Je ne dis pas ça pour concurrencer Bordeaux. N'importe quel grand club serait intéressé
Mais Jean-Michel Aulas s'est montré admiratif de l'affaire réalisée par le club au scapulaire : «On n'a pas fait d'approche à l'intersaison car on ne pensait pas que Milan voulait le prêter. On n'a pas été attentif. C'est bien joué de la part de Bordeaux, un super investissement. Si en plus ils peuvent l'acheter à un bon prix en fin de saison, c'est très bien. Je ne vois pas comment ils ne pourraient pas lever l'option.»   (l'équipe)

Gourcuff fait rêver Lyon


Yoann Gourcuff
Jean-Michel Aulas veut Gourcuff, quel que soit le prix (Panoramic)   
Avant le choc Lyon-Bordeaux de dimanche, Jean-Michel Aulas a ouvertement déclaré son intérêt pour l’international français des Girondins, Yoann Gourcuff. Des paroles loin d’être anodines.
par Vincent Duchesne, le 14-11-2008

Avant une rencontre importante et prestigieuse, généralement, les dirigeants de clubs choisissent la manière forte pour lancer les hostilités. En lançant des piques ou des phrases assassines. Histoire de faire monter la pression. C’est de bonne guerre. Jean-Michel Aulas, lui, préfère la manière douce, presque vicieuse. Avant d’accueillir Bordeaux dimanche pour le choc de la 14e journée, le président lyonnais a choisi de caresser dans le sens du poil son adversaire. De quelle manière ? Tout simplement en félicitant les Girondins concernant l’acquisition cet été de Yoann Gourcuff. «Je ne pensais pas que le Milan AC était disposé à le prêter. J'en ai d'ailleurs parlé après à mon interlocuteur de Milan à l'European Club Association (ECA), souligne-t-il dans les colonnes de Sud-Ouest. C'est parce que nous n'avons pas été suffisamment attentifs qu'on ne s'est pas positionnés. C'est bien joué de la part de Bordeaux. C'est un super investissement. Si en plus il y a une offre d'acquisition à des prix acceptables, c'est une très bonne affaire pour les Girondins. D'ailleurs, je ne vois pas comment Bordeaux ferait pour ne pas lever l'option, compte tenu de ce qu'il réalise en ce moment».
Aulas le veut, «quel que soit le prix»
Une fois les éloges passées, place à l’offensive. Comment pourrait-il en être autrement ? Tant de flatterie cache forcément une intention bien plus belliqueuse. Mais la cible n’est pas celle que l’on croit. Ce n’est pas Bordeaux que Jean-Michel Aulas vise, mais bien Yoann Gourcuff. L’assaut est directement lancé en direction de la nouvelle star du football français. « Quand il a quitté le Stade Rennais, il était très près de venir à Lyon. J'étais allé moi-même le voir à Rennes, ainsi que son papa. Je n'avais pas été suffisamment convaincant, indique Aulas. Mais évidemment, c'est un joueur qui intéresse l'Olympique Lyonnais, quel que soit le prix». Les mauvaises langues diront que la méthode ressemble fort à une entreprise de déstabilisation. Ont-elles vraiment tort ? Pourquoi faire part de son intérêt pour l’international tricolore maintenant ? Ce timing médiatique est voulu, quoi qu’en dise JMA : « C'est vraiment un joueur de grand talent et qui a son avenir devant lui. Je ne dis pas ça pour concurrencer Bordeaux. N'importe quel grand club serait intéressé
«Pas le nouveau Zidane»
Coïncidence ou pas, l’ancien Milanais s’est lui épanché dans L’Equipe ce vendredi. Après un mois de silence. Une absence médiatique voulue, afin de ne pas se disperser et de ne pas être perturbé par tout le tapage médiatique né de son éclosion. Sur son avenir, rien n’a filtré. «Je n’ai pas tourné la page du Milan, avoue-t-il. Je lui appartiens. Je regarde ses matches, ses résultats, son actualité. Je suis content que ça se passe bien pour le Milan cette saison. Mais dans ma tête, je suis Girondin». Gourcuff a surtout souhaité mettre les points sur les I à propos de cette starisation naissante et surtout sur la perpétuelle comparaison avec Zinédine Zidane : « C'est comme ça avec chaque joueur évoluant à un poste offensif. Quand Samir (Nasri) ou Karim (Benzema) sont arrivés en sélection, on a dit la même chose, reconnait-il. Pareil avec Hatem (Ben Arfa). C'est flatteur les premières fois, car Zidane était un joueur exceptionnel et unique. (...) Après, il ne faut pas vraiment tenir compte de ce jeu des comparaisons. Ce n'est pas bon. Ça met trop de pression. Chacun son style. Tous les joueurs sont différents. Je ne suis pas le nouveau Zidane. Je suis Yoann Gourcuff et c'est tout». Avant d’ajouter : «Je ne suis pas un flambeur. Ca me gêne plutôt qu’autre chose que l’on parle de moi». Autant dire que Jean-Michel Aulas a visé dans le mille…

dimanche 2 novembre 2008

Zidane encense Gourcuff


L'ancien capitaine et meneur de jeu de l'équipe de France Zinédine Zidane estime que le milieu de terrain de Bordeaux Yoann Gourcuff "a toutes les qualités pour réaliser une grande carrière", dans un entretien publié dans le premier numéro du quotidien Le 10 Sport à paraître lundi.

"C'est ça un vrai numéro 10", déclare Zidane à propos de Gourcuff qui est souvent comparé à lui. "Il doit faire jouer son équipe. Cela ne l'empêche pas de frapper et de marquer. Il a toutes les qualités pour réaliser une grande carrière. Il a la tête sur les épaules."

"Dans un contexte peu évident, il est allé en équipe de France sans trop de pression", ajoute l'ancien champion du monde et d'Europe faisant référence aux belles prestations de Gourcuff en bleu contre la Serbie (2-1), le 10 septembre, et la Roumanie (2-2), le 11 octobre. "Quand il parle, il est tranquille. C'est bien pour lui et c'est bien aussi de voir un meneur de jeu". (sport.fr)

jeudi 23 octobre 2008

Blanc compare Gourcuff à Zidane

Blanc compare Gourcuff à Zidane
Photo TEAMSHOOt

Jusque là plutôt discret sur le sujet, l'entraîneur de Bordeaux Laurent Blanc a osé jeudi le parallèle que la France du football ne cesse de faire depuis quelques semaines entre son meneur Yoann Gourcuff et son ancien partenaire chez les Bleus Zinedine Zidane.

Interrogé sur les prestations de son joueur, le technicien bordelais a déclaré avoir "eu la chance d'évoluer avec un joueur (Zidane) qui était un petit peu de la même trempe, qui faisait bien jouer les autres".

"(Gourcuff) n'est pas forcément très impressionnant mais on s'aperçoit que les autres jouent mieux avec lui. Il se fait plaisir et il fait plaisir à l'équipe. Il démontre toutes les qualités que je lui prêtais, il confirme mais le plus dur commence pour lui", a ajouté le "Président".

A la différence de "Zizou", Blanc a relevé que Gourcuff "est un très gros moteur, un garçon qui fait jouer les autres, qui défensivement se replace et ne rechigne pas à la tâche défensive. J'ai joué avec Zidane qui avait les mêmes caractéristiques. On lui disait +reste devant, fais nous plaisir+. Mais voilà, (Gourcuff) est un garçon généreux. Mais j'arrêterai le parallèle à ce niveau là".

Conscient des performances de son joueur prêté par l'AC Milan avec option d'achat, Blanc estime que ses deux années passées en Italie lui servent actuellement dans la gestion de la médiatisation naissante.

"Il a côtoyé la vie des grands joueurs au Milan AC, il a vu comment il fallait se comporter, toutes les sollicitations dont ces joueurs peuvent être l'objet, cela a dû lui servir", précise-t-il.

"Yoann est un garçon très mature pour son âge, il a un environnement familial dans le métier, cela doit aider aussi et c'est dans son caractère. Je ne le connais pas très bien dans la vie privée mais il me paraît avoir la tête assez sur les épaules", a-t-il ajouté.

"Il est conscient que c'est difficile de vivre ça mais il est déjà armé par son passage au Milan AC qui l'a forgé dans ce domaine là. Cela ne lui tombe pas comme ça, il a déjà vécu ça même s'il n'a que 22 ans", a conclu l'ancien libéro des Bleus.

samedi 18 octobre 2008

Gourcuff-Didot, un vent d'Ouest souffle sur Bordeaux - Toulouse

20 novembre 2005, le premier but de Gourcuff en L1 avec Rennes contre… Toulouse.  Il le fête avec Didot,  son grand pote. Photo AFP
20 novembre 2005, le premier but de Gourcuff en L1 avec Rennes contre… Toulouse. Il le fête avec Didot, son grand pote. Photo AFP 20 novembre 2005, le premier but de Gourcuff en L1 avec Rennes contre… Toulouse. Il le fête avec Didot, son grand pote. Photo AFP
Le derby du Sud-Ouest ne leur évoque pas grand-chose. Eux, c'était plutôt les derbies de l'Ouest avec Rennes. Contre Nantes, ou Guingamp, ou Lorient, ou Brest, ou…
Étienne Didot et Yoann Gourcuff, Bretons exilés dans le Sud-Ouest depuis cet été, ont en commun d'avoir fait leurs gammes sur les bords de la Vilaine, au Stade rennais. Ils y sont devenus très potes, durant leurs trois saisons communes (2003-2006). Leurs carrières, rarement un long fleuve tranquille, se sont un peu enlisées, la saison dernière, après des débuts très prometteurs. Gourcuff cirait le banc du Milan AC, Didot, de trois ans plus âgé, celui de Rennes.
Venus se relancer dans le Sud-Ouest, les deux milieux axiaux vont raccourcir la Garonne, ce soir.

« Il est très costaud »

Ils vivent une véritable résurrection pour Didot, une explosion pour Gourcuff. Le Bordelais a cassé la baraque en équipe de France, depuis sa première titularisation contre la Serbie, début septembre : un but, magistral en Roumanie, et 4 passes décisives en 3 matches, le sosie de Kaka a mis la barre très haut.
Il a séduit la France du foot, il est entré dans une autre dimension : « Je ne suis pas surpris par son niveau de jeu, commente Étienne Didot. On connaissait sa facilité technique, mais il a été très, très costaud moralement. Parce qu'il est arrivé en équipe de France à un moment et dans une atmosphère très difficiles. Beaucoup de gens l'attendaient au tournant après avoir quitté Milan. Yoann a apporté la meilleure réponse possible ». Didot a appelé Gourcuff : « Avant la Roumanie, après je l'ai laissé tranquille. Mais on est toujours restés en contact depuis son départ de Rennes (en 2006) et je suis très content de ce qui lui arrive ». Le TFC va croiser ce soir la nouvelle star du football français. Enfin, s'il joue, parce que Laurent Blanc sait qu'il devra souffler.

Le même numéro

Étienne Didot n'a pas encore eu la chance de découvrir France A. Il a dû se contenter, pour le moment, de quelques pré-sélections. Mais le Paimpolais s'en est sans doute rapproché, après un début de saison de grande qualité. En 8 matches, il est devenu la plaque tournante du TFC, son organisateur, son dépositaire dans le jeu. Et à défaut de sélection, Didot a été récompensé en finissant 2e du Trophée du joueur du mois de septembre, derrière Gignac, devant Benzema : « ça fait plaisir, glisse-t-il, l'œil malicieux. C'est représentatif du début de saison du TFC, c'est une récompense pour tout le groupe ».
Deux joueurs en pleine forme, deux potes se croiseront, ce soir. Ce sera leur première opposition en match officiel. Ils jouent tous les deux au milieu, dans l'axe, dans la même zone, ils portent le n°8 : « Ca va être sympa, annonce Didot. Mais au-delà de Yoann, c'est Bordeaux qu'il faut contrôler. Il va falloir être costaud ».( la depêche)

lundi 13 octobre 2008

Gourcuff, la naissance d'un phénomène

C'EST une gueule d'ange qui a endossé le costume de sauveur, samedi soir. En inscrivant le but de l'égalisation d'une frappe des trente mètres sous la transversale, a évité aux Bleus un naufrage en Roumanie. Il a, au passage, évité la porte à Raymond Domenech. Mieux, sa parfaite entente avec donne un nouveau souffle à une annoncée comme souffreteuse (lire ci-contre) . En quatre sélections, le néo-Bordelais a conquis ses galons de titulaire. Il avait bluffé tout son monde en rendant une partition impressionnante lors de France - Serbie (2-1). Le milieu offensif a confirmé à Constanta sa capacité à faire face à la pression dans un contexte très difficile. « La révélation », « le nouveau Zidane », les qualificatifs s'amoncellent déjà ! Lui reste pondéré. Comme ses proches. « Son atout ? C'est son humilité et sa maturité », analyse Christian, son père. « A l'AC Milan (NDLR : où il a évolué deux saisons entre 2006 et 2008), il était entouré de grands joueurs et d'anciens. Il ne pouvait pas rouler des mécaniques, reprend l'entraîneur de Lorient. En Italie, il a été confronté à tout un environnement particulier autour du foot. Cette expérience a accéléré sa formation. Il a plus de recul que pas mal de garçons au même âge. » « Ce n'est pas un surdoué » Pourtant, le jeune meneur de l'équipe de France (22 ans) ne faisait pas partie des talents précoces, à la différence de Benzema ou Ben Arfa. « Chez les jeunes, Yoann n'a pas eu de progression fulgurante. Il n'était pas au-dessus du lot. Je n'ai jamais eu de certitudes. Ce n'est pas un surdoué, mais plutôt un garçon qui a su s'adapter chaque fois qu'il a gravi un échelon », reconnaît Christian Gourcuff. Formé à Lorient, en 2003 il suit son père alors à Rennes avant de rejoindre la Lombardie. Lors de ses premières prestations avec les Rossoneri, il éclabousse de son talent le jeu des Milanais. La presse italienne l'encense. « Je me disais qu'il pouvait faire quelque chose de grand », explique son père. Victime d'une blessure, il est relégué sur le banc de touche. Malgré tout, pour sa première saison, il affiche un bilan honorable avec 21 matchs en Serie A. La seconde se révélera plus difficile. Direction les Girondins de Bordeaux à la dernière intersaison pour retrouver du temps jeu. Un pari gagnant pour Laurent Blanc. Prêté, le jeune Breton enfile vite la tunique de « leader technique » des Girondins. « Il est capital d'en posséder au moins un dans une équipe, précise son entraîneur. Il peut jouer à plusieurs postes au milieu, mais je pense que c'est dans l'axe, en soutien du ou des attaquants, qu'il est le plus performant, dans ce que j'appelle le coeur du jeu. » Facile « techniquement », doté d'une grosse frappe de balle et d'une excellente vision du jeu, Gourcuff a franchi un cap au niveau physique. « Il est désormais capable d'enchaîner les matchs tous les trois jours. Et, avec cette résistance, il peut laisser libre cours à son jeu. C'est à ce niveau qu'il m'a sidéré », reprend son père. Mais c'est en dehors du terrain qu'il surprend. A 22 ans, il gère sa carrière sans avoir recours à un agent, encadré par son père et un conseiller juridique, Didier Poulmaire, qui défend également les intérêts de Laure Manaudou. Et Laurent Blanc de prédire : « Il fera une grande carrière internationale. Si son mental suit… »
Le Parisien

vendredi 10 octobre 2008

octobre 2008....souvenirYoann Gourcuff voit la vie en bleu (ouest france)


Yoann Gourcuff voit la vie en bleu (ouest france)



Un beau gosse. Jeune et riche. Du haut de ses 22 ans, le Breton Yoann Gourcuff a tapé dans l'oeil de celles qui, récemment, ont découvert ce joueur de l'équipe de France de football. Portrait d'une nouvelle star. À voir ou revoir ce soir, en bleu, contre la Roumanie.

Tout petit déjà, comme le souligne sa maman, Marine Thalouarn, « il lui fallait un ballon. Je me souviens d'une balle de mousse que Yoann ne lâchait pas et que je dois encore avoir à la maison ». Rien de surprenant quand on sait que Christian, son père, a été footballeur professionnel et que maman a été joueuse de basket d'un bon niveau.

Mais contrairement à ce que l'on peut croire, c'est d'abord sur les courts de tennis que Yoann Gourcuff, né le 11 juillet 1986 à Ploemeur (Morbihan), s'est illustré. Jusqu'à être le meilleur jeune joueur breton à 12 ans. Du talent dans les bras et dans les jambes. « À un moment, il avait une activité physique tous les jours, du lundi au dimanche. C'était trop. Il fallait faire un choix », explique celle dont il reste proche.

Ce sera le foot. « Pas pour devenir professionnel, jure-t-il aujourd'hui en riant. Je n'y pensais pas. Juste pour le plaisir de jouer avec les potes ». Pas question de se la jouer perso. « J'étais assez fluet et comme j'affrontais des gars plus costauds, il fallait que je voie vite avant d'être confronté au contact physique ». La rapidité, l'anticipation, la passe juste pour le partenaire mieux placé... Des qualités qu'il exprime aujourd'hui avec les Girondins de Bordeaux ou en équipe de France.

Avant d'en arriver là, il lui a fallu grandir, mûrir. Au foot, il ne suffit pas d'être un bon coureur à pied pour faire la différence. Il faut du tempérament et un solide caractère. Yoann en a à revendre. « Je suis fier et têtu et je ne supporte pas l'injustice », dit-il. Ainsi quand, voilà quelques années, son père alors entraîneur du stade rennais a été viré en pleine saison, il avoue avoir été très marqué : « J'en voulais à tout le monde. Aujourd'hui encore, quand j'y pense ça me fait mal. Car, plus ça va plus j'ai de l'admiration pour lui. »

Une admiration réciproque. « Les deux dernières saisons, à Milan, il a acquis une expérience que certains n'acquièrent pas en 15 ans », note son père avec fierté. La maman joue l'arbitre : « Ils ont des points communs. Ils sont réservés, entiers, francs... »

Son père, sa mère, Yoann sait ce qu'il leur doit. « Lors de mon premier match en équipe de France, j'ai eu une pensée pour eux. Je leur suis vraiment reconnaissant de m'avoir laissé cette liberté de choix depuis mon plus jeune âge. À 12 ans, je suis parti au centre de préformation de Ploufragan, près de Saint-Brieuc. Puis, plus tard, au Stade Rennais avant de rejoindre le Milan AC ».
Une décision prise seul. Après en avoir quand même discuté avec papa et maman. Marine Thalouarn confirme : « J'avais peur de le voir seul à l'étranger. Je lui conseillais plutôt d'aller à Lyon ».

Yoann Gourcuff ne regrette pas son choix. « J'ai vécu quelque chose d'extraordinaire à Milan. Le foot, la ville, le pays, tout était fabuleux. J'espère même y retourner un jour ». Évidemment, en Italie il a dû faire face à un nouveau statut. L'argent ¯ à l'époque il touchait 80 000 € par mois ¯, la fougue des journalistes, la folie des tifosi (supporters italiens)... Depuis, et encore plus en rejoignant l'équipe de France, il est devenu une star. Belle gueule qui plus est. Intéressant pour la presse people. Jusqu'à lui prêter récemment une liaison avec Laure Manaudou. « Nous avons le même avocat. Elle est venue voir deux matches à Bordeaux. C'est parti de là », a-t-il précisé cette semaine lors du rassemblement des Bleus à Clairefontaine.

La star montante du foot français vit dans un autre monde où les matches se succèdent tous les trois jours. Peu de temps pour faire autre chose. « Ce qui m'arrive est exceptionnel. Tout gamin en rêve. Mais je veux absolument garder ma fraîcheur mentale et physique. Rester libre. Bien sûr, il y a l'argent. Ce n'est pas le but de ma vie. Je fais quelques placements dans l'immobilier, sans faire des folies. Je veux garder les pieds sur terre ».

Pour cela, une seule méthode : le retour à ses racines dans le pays de Lorient où il a grandi jusqu'à 14 ans. Où il retrouve ses potes d'enfance dès que possible. Ils n'ont pas changé. « Certains sont toujours dans le foot. D'autres pas du tout. Avec eux, je passe des moments simples. Et ça, c'est génial. Des bonheurs simples. J'adore. J'en ai besoin pour me ressourcer ».

Il y a huit jours, après le match Bordeaux-Lorient, il a fait la fête avec sa tribu d'enfance. La soirée s'est prolongée tard dans la nuit. Le match face à la Roumanie de ce soir n'était pas au coeur des conversations. Tout juste a-t-il évoqué le projet de revenir un jour en Bretagne terminer sa carrière. « Je me vois bien finir à Rennes où à Lorient. Après ? Ouvrir un restaurant ou un hôtel. En Bretagne, bien sûr ! » Pour encore et toujours retrouver les siens.(via gourcuffenforec)

mercredi 8 octobre 2008

Gourcuff est-il le nouveau Zidane ?


Romain Schneider
08/10/2008 |
Prêté par le Milan AC, Yoann Gourcuff est la grosse satisfaction bordelaise de ce début de saison.
Prêté par le Milan AC, Yoann Gourcuff est la grosse satisfaction bordelaise de ce début de saison.

En grande forme, le jeune stratège bordelais partage de nombreux points communs (taille, gestuelle, technique) avec «Zizou». Mais le plus dur est à venir : confirmer son statut d'héritier.


C'est un héritage lourd à porter, un fardeau même. Ne demandez pas à Yoann Gourcuff, 22 ans, s'il se voit comme le nouveau Zidane. Il vous répondra que vous êtes hors sujet. Samir Nasri n'avait pas réagi autrement la saison dernière quand la presse avait évoqué sa filiation avec son glorieux aîné : «Il faut arrêter avec Zidane», rappelait le joueur d'Arsenal. Il est vrai que les médias ont tendance à voir des «petits» Zizou un peu partout. Et pas toujours pour de bonnes raisons. Parallèle tentant, les Mourad Meghni, Samir Nasri ou encore Camel Meriem, meneurs de jeu, ont tout comme Zidane des racines familiales en Afrique du Nord. À un moment ou un autre, ils ont été comparés avec le maître… Meghni brillait avec les sélections jeunes. À 24 ans, il végète aujourd'hui en Italie à la Lazio Rome. L'équipe nationale est désormais très loin.
Yoann Gourcuff n'est pas kabyle mais breton. Mais «footballistiquement» parlant, il y a du Zidane dans Gourcuff. La comparaison semble pertinente car les deux joueurs, à la morphologie similaire - ils mesurent la même taille (1,85 m) -, se ressemblent dans la gestuelle, dans la capacité à aimanter le ballon et à délivrer des «caviars». «À 15, 16 ans, on ne voulait pas dire que c'était le futur Zidane. On nous aurait pris pour des fous», s'amuse Patrick Rampillon, son formateur à Rennes. «Yoann a toujours “pué” le foot dans son expression avec le ballon et dans son intelligence. À l'époque, tout le monde le critiquait, car il n'était pas assez vite au niveau des jambes et qu'il se dispersait beaucoup physiquement. Je me disais si son mental est un jour à la hauteur de son talent cela pourra faire très mal», poursuit Rampillon.

«Qu'on le laisse grandir»

Marius Trésor, qui travaille depuis plusieurs années dans le staff des Girondins de Bordeaux, a vu éclore Zidane en Gironde de 1992 à 1996. Il ne préfère pas s'aventurer sur le terrain de la comparaison : «À chaque fois qu'on a un numéro 10 en France, on veut le comparer à Zidane. Qu'on laisse Yoann grandir ! C'est lui mettre un poids sur les épaules  », avant de constater : «Quand Zidane évoluait avec les Girondins, c'était le garçon qui pouvait faire basculer un match en une mi-temps. Il avait du mal à tenir 90 minutes. Gourcuff se disperse un peu moins physiquement. Yoann est plus constant. Il faut dire qu'il a évolué dans un grand club avec le Milan AC.»
Avant son passage à Bordeaux, Zidane, formé à Cannes, n'avait pas connu de club étranger. Gourcuff a parfait son apprentissage de 2006 à 2008 au Milan AC. Il y a pire. Silvio Berlusconi en personne a même dit : «J'ose définir Gourcuff comme le nouveau Zidane. Je crois vraiment en ses qualités.» À Milan, le «nouveau Zidane» a joué de poste en poste, passant de récupérateur à milieu latéral… quand il avait la possibilité de s'exprimer.
C'est-à-dire pas souvent, le champion d'Europe des moins de 19 ans, victime d'une forte concurrence, a presque connu une saison blanche l'année dernière. Prêté cet été à Bordeaux, il s'est vu confier les clés de l'entre-jeu par Laurent Blanc. Seule grosse satisfaction individuelle d'une équipe en rodage, Gourcuff s'impose déjà comme un titulaire en puissance chez les Bleus. Il n'a pas inscrit deux buts comme Zidane le jour de sa première apparition contre les Tchèques en 1996, mais dans le contexte très tendu entourant le dernier France-Serbie (2-1), Gourcuff a frappé fort pour sa première titularisation en trois sélections. Une passe décisive lumineuse pour Anelka, un missile sur la transversale et une capacité à percuter plein axe.
Il a pris ses responsabilités. Comme un grand. Ce qui ne surprend pas Rampillon : «Quand son père (Christian, aujourd'hui coach de Lorient) a été viré de Rennes en 2002, lui a décidé de rester au club. Il fallait être fort pour supporter tout ça à 17 ans. Au niveau mental, il était déjà très solide. Et puis à Milan, même s'il a peu joué, il a appris la culture de la gagne.» Une vertu qui a trop souvent échappé aux hommes de Domenech ces derniers mois.(le figaro)

mercredi 10 septembre 2008

yoann Gourcuff : 1ère réussie



Pour sa première titularisation en équipe de France, Yoann Gourcuff a réussi un match plein. Dans un rôle de meneur axial, le Girondin a été le véritable dépositaire du jeu des Bleus, offrant même une passe décisive à Anelka. Prometteur.  

Yoann Gourcuff a fêté sa première titularisation en équipe de France par une victoire et une prestation plus que convaincante. Après une poignée de secondes à Göteborg contre la Suède et une vingtaine de minutes face à l'Autriche samedi dernier, le milieu de terrain des Girondins était titulaire pour la première en fois en Bleus, au Stade de France et dans un mach couperet. Profitant notamment des forfaits de Franck Ribéry, Hatem Ben Arfa et Samir Nasri, l'ancien Rennais était aligné d'entrée de jeu. En position de meneur axial. Une première depuis la fin de carrière d'un certain Zinédine Zidane. Malgré cette responsabilité lourde à porter, Gourcuff n'a pas semblé perturbé et s'est bien acquitté de sa mission. Positionné assez haut en soutien de l'attaquant axial, il s'est évertué à jouer vers l'avant. Sa qualité technique a souvent trouvé écho avec Thierry Henry et Karim Benezema. Les deux joueurs permutant régulièrement entre le poste d'avant-centre et celui de milieu gauche.
Malgré son positionnement dans l'axe, le fils de Christian s'est également baladé sur toute la largeur du terrain. Avec, il est vrai, une propension à se décaler vers la gauche. Mais l'ancien Milanais sent bien le jeu et s'est de temps en temps retrouvé à droite à bon escient. Notamment pour accompagner Bakary Sagna sur l'une de des premières montées. Servi en profondeur par le Gunner au terme d'une rapide contre-attaque, Gourcuff lui remet le ballon en retrait pour un centre repris de la tête par Henry pour la première occasion du match. Mais outre son bagage technique et sa vision du jeu, Gourcuff a également des qualités physiques nouvelles. Souvenir certainement de son passage en Italie. Il s'est ainsi souvent heurté au rude Ergic, positionné dans sa zone, et est même allé disputer un combat aérien avec Stojokovic et Vidic en fin de première période.
Véritable distributeur du jeu de la France, le numéro huit des Bleus a alterné jeu court et jeu long. Il a plusieurs fois tenté de servir ses attaquants dans le dos de la défense serbe. Souvent contré, il ne s'est pas découragé pour autant et est finalement parvenu à servir parfaitement Nicolas Anelka pour le deuxième but de l'équipe de France. Une récompense pour sa belle prestation. Après avoir demandé la démission du sélectionneur Raymond Domenech, le public du Stade de France scande d'ailleurs le nom de Gourcuff peu après l'heure de jeu. Une reconnaissance qui va galvaniser le Girondin. Dans la foulée, ce dernier déclenche une lourde frappe du gauche qui s'écrase sur la transversale de Stojkovic, complètement battu. Un but qui aurait fait du bien aux Bleus puisque la Serbie réduit le score peu après. Mais les Bleus tiennent leur victoire et « Yoyo » peut sortir sous les ovations à quelques secondes de la fin, remplacé par Flamini. Si la France marque ses trois premiers points dans ce groupe 7 des éliminatoires du Mondial 2010, Gourcuff a lui marqué des points auprès de tous les observateurs.
(sport365)

jeudi 17 juillet 2008

Sortie réussie pour Gourcuff

     


Seul Rennes s’est imposé parmi les équipes de Ligue 1 qui jouaient mercredi en amical. Pour Monaco, Grenoble et Sochaux, il fallait miser le nul. A retenir également : le premier but de Yoann Gourcuff avec Bordeaux.

Il n'a pas fallu longtemps à l'ancien milanais Gourcuff pour s'illustrer avec les Girondins Il n'a pas fallu longtemps à l'ancien milanais Gourcuff pour s'illustrer avec les Girondins (Panoramic)

Bordeaux fait tourner
Avant de défier Marseille ce week-end, Bordeaux répétait ses gammes contre Châteauroux. Laurent Blanc titularisait d’entrée ses deux recrues Yoann Gourcuff et Yoan Gouffran, dans un onze de départ où apparaissaient également Alonso, Chamakh et Wendel, qui vient de prolonger jusqu’en 2012 son bail en Gironde. A la 22ème, Gourcuff, bien décalé par le milieu brésilien, inscrivait sa première réalisation sous ses nouvelles couleurs d’un tir à ras de terre. Mais pas le temps de savourer pour Bordeaux : à peine deux petites minutes plus tard, le Castelroussin Sako égalisait. En modifiant complètement son équipe à la mi-temps, Laurent Blanc offrit la possibilité à la doublette Obertan-Bellion de se montrer, même si le score resta inchangé (1-1). Avec cinq attaquants de haut niveau, les Girondins semblent en tout cas armés offensivement cette saison.
Rennes gagne sans convaincre
La victoire de Rennes à Brest (2-0) est trompeuse. Les buts de Dembele (49e) et de Sow (95e) cachent un manque de cohésion et une forme physique balbutiante. Les 3000 spectateurs ont dû patienter jusqu’à la 35ème pour assister au premier assaut rennais, une frappe lointaine de Pagis, titulaire aux côtés de Daniel Moreira. Pas de quoi envoyer le coach Guy Lacombe au septième ciel : « La victoire me fait plaisir mais j’ai trouvé que mes joueurs manquaient d’enthousiasme. Ils étaient un peu lourds. Je ne sais pas s’ils ont été finalement au bout d’eux-mêmes.» Il faudra se montrer davantage aérien pour vaincre les Ukrainiens du SC Tavriya Simferopol, samedi, en Intertoto.
La Ligue 1 fait grise mine
L’Europe de l’Est n’a en tout cas pas souri à Grenoble et Monaco. Pour les Isérois, neutralisés par le Dinamo Bucarest (1-1), la rencontre n’a guère été utile en enseignements, si ce n’est la confirmation des talents de buteur de Nassim Akrour (9e). Grenoble pourrait prochainement voir arriver quelques renforts : selon le Dauphiné Libéré, le Lensois Julien Sablé aurait été contacté pour un prêt avec option d’achat et le défenseur helvétique Patrick Müller devrait s’engager avec le club dans la journée. A Draguignan, les Monégasques se sont contentés du nul contre les Croates du NK Zagreb (2-2). Orpheline de nombreux cadres (Piquionne, Menez, Monsoreau, Bernardi), la formation de Ricardo a délivré une partie appliquée, éclairée par les réalisations de Néné (56e) et Bakar (68e). « C’était mieux que contre Toulouse car il y a vraiment eu de bonnes choses au niveau offensif, une bonne animation, estimait l’entraîneur brésilien après l’affrontement. J’ai vu du rythme et du dynamisme devant, c’était l’objectif.» Il s’agit là du second résultat nul en deux rencontres amicales pour les Asémistes, déjà tenus en échec contre Toulouse le 12 juillet dernier (1-1). Des Toulousains qui ont été battus à domicile par la modeste équipe de Rodez (1-0), évoluant en National. Le Suédois Daniel Braaten, en provenance de Bolton, a effectué sa rentrée à la pause, sans changer les données du match. Enfin, une équipe de Sochaux juvénile a affiché un visage séduisant contre les Israéliens du Bétar Jérusalem, en dépit du score vierge (0-0). « Nous avons une réserve intéressante de jeunes qui ont montré ce soir de belles choses», s’est réjouit le coach Francis Gillot. Rassurant, alors que les Doubistes ont laissé partir Bréchet (PSV Eindhoven), Grax (Saint-Etienne) et N’Daw (Nantes).(sport24)

jeudi 10 juillet 2008

Rencontre avec Yoann Gourcuff


Yoann Gourcuff 



En stage à Anglet, les bordelais se préparent à disputer le premier match amical de la saison contre Ajaccio . Rencontre qui se déroulera, le 11 Juillet à 19h sur la pelouse de Biscarosse. Soir de Foot a tenu à savoir comment Yoann Gourcuff vivait ce premier stage avec ses nouveaux coéquipiers.
Yoann Gourcuff est-ce que cela a été difficile de reprendre après les vacances ?

Yoann Gourcuff : Non, nous sommes tous très motivés à l’idée de disputer cette saison. Il y a beaucoup d’objectifs intéressants cette année pour les Girondins de Bordeaux, donc ce n’est pas difficile de reprendre, malgré le programme qui nous attend. Au contraire, j’avais hâte de recommencer à jouer au football, je suis par conséquent très content d’être ici avec mes nouveaux coéquipiers.

Comment se passe votre intégration ?

Yoann Gourcuff : Pour l’instant, cela se passe très bien. L’ambiance est très bonne, tout le monde rigole beaucoup et se chambre. J’ai discuté avec la majorité de mes coéquipiers. Mon intégration s’effectue petit à petit, mais au bout de seulement quelques jours, je me sens bien au sein de l’effectif, et je suis persuadé qu’il n’y aura aucun problème.
Ce stage à Anglet permet-il de souder les liens entre vous ?

Yoann Gourcuff : Oui, même si nous faisons des grosses journées de travail, avec des entraînements difficiles et qui durent longtemps. Nous vivons ensemble, c’est l’idéal pour apprendre à se connaître. Nous apprenons à nous apprécier, cela devrait se ressentir sur le terrain. Je suis content, car nous avons également bien travaillé physiquement, et il n’y a pour l’instant aucun problème physique, j’espère que cela va continuer comme cela.
Avez-vous remarqué des similitudes ou des différences avec la préparation au Milan AC ?

Yoann Gourcuff : C’est différent. Le travail est assez difficile, Eric Bédouet nous explique la préparation, nous savons pourquoi nous faisons tel ou tel excercice. Il dialogue beaucoup, avec chaque joueur, il explique de manière précise le travail physique à effectuer, le travail physique est précis, ce qui est bien pour avancer.
Le premier match amical se dessine. Quand on est joueur, qu’est ce qu’on attend de cette première rencontre ?

Yoann Gourcuff : On souhaite retrouver des automatismes avec le ballon, retrouver du rythme et des sensations avec la balle. Cela va s’effectuer doucement, cela permet de recourir, même si la fatigue va probablement se faire ressentir. Nous allons commencer à mettre en place notre jeu, afin de devenir une véritable équipe.
Est-ce que c’est l’occasion pour vous de déjà prouver des choses ?

Yoann Gourcuff : Non, il faut juste essayer de faire une bonne préparation, être bien physiquement et avoir de bonnes sensations avec le ballon. Pour l’instant, je suis satisfait de mon stage, cela se passe bien, que ce soit physiquement ou bien avec le ballon.

vendredi 6 juin 2008

Gourcuff: "La meilleure destination"



"La meilleure destination" - FOOTBALL - Ligue 1

AFP

Prêté à Bordeaux par le Milan AC, Yoann Gourcuff explique pourquoi il a choisi de se relancer en Gironde. Le milieu de terrain de l'équipe de France Espoirs revient sur le déroulement de son départ vers les bords de la Garonne.

YOANN GOURCUFF, comment s'est passé le contact avec Bordeaux, le choix ?
Y.G. : Laurent Blanc a contacté mon père (Christian, entraîneur de Lorient et conseiller de Yoann) puis m'a appelé, on a discuté longuement. Il m'a beaucoup motivé, m'a dit qu'il comptait sur moi, avait un projet très intéressant. J'ai eu d'autres propositions, mais pour moi, c'était la meilleure destination. Bordeaux est un club régulier dans le haut du classement, cela a joué énormément. C'est aussi un club stable au niveau de la direction, des joueurs, il y a peu de mouvement. Cela joue beaucoup. Jouer la Ligue des champions est un bonus, mais ce n'est pas ce qui a fait la différence.
Quel regard avez-vous porté de l'extérieur sur le Bordeaux de Blanc ?
Y.G. : De chez moi, j'ai regardé pas mal de matches, notamment ceux du haut du classement. Bordeaux a fait une très bonne saison en L1, a même réussi à mettre beaucoup de pression sur Lyon, et cela aurait pu finir autrement. C'est une équipe qui cherche vraiment à jouer au football. Et Laurent Blanc, dès sa première année d'entraîneur, a impressionné tout le monde du football...
Quel est le bilan de vos deux saisons à Milan, notamment la dernière qui a vu votre temps de jeu décliner (15 matches, dont 4 titulaire, pour 1 but) ?
Y.G. : Paradoxalement, j'ai moins joué que l'an dernier, mais je crois que j'ai été meilleur, plus régulier dans les performances. J'étais mieux intégré, je me sentais bien. J'ai passé deux super-saisons au niveau de l'expérience et du quotidien, mais au niveau de mon métier, du football, j'ai besoin pour ma progression de davantage de temps de jeu, je ne voulais pas prendre le risque d'une deuxième saison comme celle-ci.
Est-ce un virage dans votre carrière, avec l'idée de revenir à Milan où vous être lié jusqu'en 2012 ?
Y.G. : Peut-être, mais pour l'instant, je me concentre sur cette saison avec les Girondins. Cette saison pour moi est très importante: il faut que j'enchaîne les matches, que je retrouve temps de jeu, rythme et confiance, et sois très performant avec Bordeaux. L'avenir après cela, on verra bien.
Avez-vous parlé avec Blanc de la façon dont il compte vous utiliser ?
Y.G. : A Milan, j'ai joué à droite, à gauche, dans l'axe. A Rennes avant, j'ai joué beaucoup dans l'axe, parfois à droite. Je peux jouer un peu partout au milieu, mais je crois que je suis meilleur dans un rôle axial. Et cela m'a plu aussi que Laurent Blanc me dise qu'il me voyait plutôt dans ce rôle.
Sentez-vous que vous aurez à assumer un rôle de leader de jeu ?
Y.G. : Leader de jeu, pas forcément. Milieu axial un peu plus offensif que défensif, peut-être. Mais aujourd'hui, un milieu doit être assez complet, savoir bien défendre, avoir un gros volume de jeu, mais aussi savoir marquer et faire des passes décisives. Il n'y a plus de meneur de jeu à l'ancienne, cela existe beaucoup moins qu'avant.(eurosport)